Près de deux cent familles dans le village d’Ighil Imoula relevant de la commune de Tizi N’Tleta souffrent de l’inexistence d’électricité dans leurs foyers. Les maintes réclamations qu’ils ont effectués au niveau de la Sonelgaz n’ont pas trouvé d’écho favorable. «Nous avons sollicité les services concernés s’agissant du raccordement des foyers qui ne disposent pas cette énergie électrique, on nous a rependu que notre tour est prévu pour ce quinquennal». Il faut noter que ces citoyens habitent pour certains depuis maintenant les années 70. Un septuagénaire regrettera : «J’ai passé des années dans le noir, pendant la guerre et après 49 ans d’indépendance je ne bénéficie pas de cette énergie, c’est horrible. Le village historique comme le notre patauge dans des lacunes pareilles». Au village d’Aït Abdelmoumène, plus précisément, au quartier Nadhour, il y a plus de trente foyers qui vivent dans le noir. Récemment, les autorités de daïra ont trouvé un consensus, lorsqu’un bienfaiteur a laissé le passage du câble sur sa parcelle. De l’avis des responsables de la daïra, les travaux vont être lancés le premier trimestre de cette année. «Le chef de daïra de Ouadhias nous a promis de prendre ce dossier en charge, un projet qui a vu plusieurs problèmes notamment par l’opposition d’un citoyen qui a refusé le passage du câble d’électricité sur sa propriété». Au village de Cheurfa, plus précisément, à Tighilt Bouchanane, les travaux de raccordement au réseau d’électricité ne sont pas encore lancés. “Nous avons effectué les travaux de la piste qui permet aux services de la Sonelgaz un passage aux lieux. Les travaux vont être entamés incessamment», a indiqué l’adjoint du maire de Tizi N’Tleta.
K. B.