Des écoles rénovées

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En ce début d’année scolaire, la mairie met le paquet pour assurer la scolarité des enfants, dans de bonnes conditions. Ainsi des marchés ont été attribués à des entrepreneurs privés chargés de réaliser des travaux dans les écoles de la commune. Un budget de 325 millions de centimes a été alloué à l’opération. Certains établissements, qui attendent des réparations depuis longtemps, accueillent la nouvelle avec soulagement.L’école de Sidi Ali Ouyahia, dont nous avons déjà évoqué les problèmes, dans une de nos éditions, bénéficie enfin d’un mur de clôture. Par ailleurs, le hall d’entrée et le balcon ouverts aux courants d’air, des deux côtés, seront fermés par des châssis métalliques vitrés qui protégeront, ainsi, les enfants du froid. L’école de Akkar quant à elle, se taille une belle part puisqu’en plus du revêtement de la cour, il est prévu la peinture des salles de classe et la suppression du fibrociment des descentes d’eau maintenues par vannes. Elles seront remplacées par du PVC.Concernant ces matériaux cancérigènes, le conducteur des travaux de la commune nous indique que, “nous procédons à leur remplacement chaque fois que des travaux nous emmènent dans une école”, Enfin, il a été jugé opportun de passer “un coup de pinceau” tant à l’intérieur qu’à l’extérieur des classes. Les moyens dont dispose la commune, étant limités, les écoles, devant faire l’objet de travaux, ont été sélectionnées suivant l’urgence des réparations.Les deux écoles de la ville, celles de Akkar, Tamedjout Ouaghzen et Ighil Bougueni et Aït Ailem bénéficieront, elles aussi, de travaux de réhabilitation. Les cantines scolaires d’Agounni Nteslent et de Ouaghzen ainsi que celle du CEG, feront l’objet de revêtement en carrelage et de peinture à l’intérieur.Dans le souci d’améliorer les conditions d’hygiène, la commune a décidé de réparer les blocs sanitaires, les peindre et alimenter en eau potable les écoles, qui en sont dépourvues. Il est à noter que, même si les élèves sont rentrés depuis bientôt un mois, les travaux ne sont pas encore lancés dans certaines écoles. Les entrepreneurs titulaires des marchés devraient procéder rapidement aux réparations afin de livrer les locaux, sans occasionner de retard aux enfants et éviter ainsi de donner l’impression que les enfants travaillent dans un chantier. Mais ne faisons pas la fine bouche et disons qu’“il vaut mieux tard que jamais”. L’initiative est très louable. Les enseignants et leurs élèves sont satisfaits ; c’est l’essentiel.

Nacer B.

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