Les trappes des regards toujours pas remplacées

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Dans la zone d’activité d’Akbou, cela fait plus d’une année que des voleurs ont subtilisé les trappes en fonte des regards servant à canaliser les eaux pluviales, et à ce jour, elles n’ont pas été remplacées.

On se contente de mettre des pneus ou de grosses pierres dans les regards pour signaler des dangers aux automobilistes et aux camions de gros tonnages fréquentant cette route qui sert de raccourci vers la station d’essence Belhoul du quartier Taharacht. Mais combien d’usagers se sont faits prendre au piège en ayant la roue enfoncée dans un regard ou bloquée par une grosse pierre ? Cette façon de faire en bouchant les regards avec des objets fait que les eaux pluviales ruissellent sur la chaussée obstruant ainsi la route. Les riverains sont toutefois exaspérés par le retard mis pour le remplacement des trappes. «Une trappe en fonte coûte environ de 5000 dinars. En plus de son prix élevé qui aiguise les appétits des voleurs, elle est facile à enlever. Ce qui est lamentable, c’est que cela fait quand même plus d’une année que les trappes de la ZAC ont été volées et qu’elles ne sont toujours pas remplacées malgré les dangers qui planent sur les usagers de cette route », fait savoir un riverain. Pour les usagers, cela relève du parcours du combattant, car aux regards ouverts s’ajoutent les nids de poules qui constituent de véritables obstacles, notamment la nuit dans des endroits mal éclairés. Quoi que l’on dise, cette zone d’activité fleuron industriel de la région d’Akbou et de la wilaya de Béjaïa, mérite d’égard vu qu’elle compte une vingtaine d’entreprises qui emploient plus de 2500 personnes.

L. Beddar

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