Rétablissement des deux primes supprimées à partir de février

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Les pouvoirs publics ont fait marche arrière devant l’offensive des syndicats de la santé de la wilaya de Béjaïa, notamment le SNPSSP et le SNAPAP de l’EPH Amizour, lesquels s’apprêtaient à mener un mouvement de grève à partir de ce début de semaine, pour contester la suppression de deux primes, contagion et intéressement, conséquente d’une importante défalcation des salaires d’une grande partie des travailleurs de ce secteur.

Les responsables renoncent donc à la suppression des deux primes, néanmoins, en ce moment de grande effervescence dans les structures de la santé de cette wilaya, suite à un accord conclu entre les responsables de la santé et ceux des finances, le 16 du mois courant pour que le calcul des salaires redevienne à présent normal.

Pour reprendre ce qui est notifié dans un fax de la DSPRH, envoyé aux directeurs des EPH, EPSP et EHS en date du 18 janvier dernier, il a été demandé de “procéder à la continuité de paiement des primes d’intéressement et de contagion et ce jusqu’à nouvel ordre», une décision de rétablir ces deux primes sur le registre des salaires de travailleurs.

Après cela et pour leur faire part de cette réponse favorable à leurs principales revendications, les responsables de la DSP se sont réunis le lendemain 17 janvier avec les différents syndicats du secteur de la santé particulièrement ceux de l’EPH d’Amizour ayant déposé des préavis de grève, et ce, pour les ramener à surseoir à leurs menaces.

Soulagement par conséquent chez les syndicats de ce secteur de la santé mais avec des réserves et des interrogations envers cette manière de réduction “subite et anticipée” des salaires, appliquée uniquement dans les établissements de santé de la wilaya de Béjaïa.

Les directeurs des hôpitaux se justifient par le fait que leurs hôpitaux soumis au contrôle financier à partir de cette année doivent se “mettre en conformité” comme implorée par le contrôleur financier, afin d’éviter les tracasseries subies aux EPSP, depuis une année.

Pour ces derniers établissements, il a été retenu de revenir à la case de départ, c’est-à-dire d’établir les états complémentaires, à la place des états matrices afin de permettre le rétablissement des primes supprimées, à l’origine de la colère des travailleurs de la santé.

Nadir Touati

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