Le lyrisme vibrant d’une âme blessée

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Tout cela sur fond de souvenirs, de réminiscences et de pensées accrochés à la Kabylie, au canton utérin qui a bercé notre imaginaire collectif et où devra finir notre course d’être humains issus de ces fiers pitons et de ces altiers vallons. L’alacrité et l’enjouement qui animent l’écriture rutilante de Mohamed Grim s’épanchent langoureusement dans la mémoire vive de cette culture millénaire qui alimente et sustente maintes créations et une kyrielle de créateurs. L’on s’arrête comme par inadvertance sur les dessins par lesquels l’auteur de ‘’Contes et légendes kabyles du Djurdjura’’ a illustré ses récits arrachés au patrimoine oral ancien ; on est alors happé par une sorte de charme éthéré devant la simplicité des croquis et le message fort et profond dégagé par les traits déliés des angles et des galbes. Grim a tenu à réaliser ses dessins lui-même pour faire accompagner les contes et les légendes qu’il nous offre en langue française. Comme la plupart des exilés, forcés de vivre leur patrie par ‘’procuration’’, Mohamed Grim se nourrit de littérature comme par sublimation et, par ricochet, nourrit la saga littéraire kabyle de langue française pour continuer une aventure ayant pris l’allure d’épopée, mise en branle par des précurseurs à l’image d’Ibazizen, Taos et Jean Amrouche, Ismaïl Aït Djaâfar, et élevée à l’acmé d’une esthétique universelle par les Feraoun, Mammeri, Djaout…etc.

L’empreinte des AmroucheLe souvenir des Amrouche l’a beaucoup marqué. Il nous en a parlé avec ferveur et émotion, lui qui les a connus physiquement. »C’est en 1952, alors que j’avais dix-neuf ans, que j’ai eu le bonheur de rencontrer pour la première fois Jean Amrouche, prince des poètes, lorsqu’il travaillait à la radio d’Alger, ensuite à la Maison de la radiodiffusion à Paris avec sa sœur Taous. Ensuite, la destinée, et je crois que c’en est une, nous a réunis à nouveau en 1960 lors d’un congrès qu’il a organisé à Florence sur ‘’La Colonisation et le langage : culture et identité’’. En 1956, j’ai eu une rencontre avec Jean Amrouche à la salle Wagram où il prononça un discours énergique et prodigieux sur ‘’Quelques raisons de la révolte algérienne’’. Là, Jean a exprimé avec force et courage ce que la plupart des intellectuels pensent. Ancré dans un recoin de ma mémoire, moi, le petit Kabyle qui débarque à Paris avec ses illusions et espoirs, je me trouvais sous l’influence magique de Jean qui m’avait appris à faire mes premiers pas à l’école de la poésie. Il était pour moi un véritable professeur de lettres, lui qui m’avait apporté un grand soutien dans tous les domaines ; il était exigeant comme les caractères des militaires ; il me forçait à travailler, à tirer davantage du meilleur de moi-même’’.Grim finira par connaître des écrivains célèbres que Jean Amrouche lui présenta : Emmanuel Roblès, Jean Pélégri, Pierre Emmanuel, Jules Roy et Albert Memmi. Avec ce dernier, Mohamed Grim gardera des contacts jusqu’à présent et il le rencontre dans des cercles littéraires où ils parlent du ‘’pays de nos ancêtres’’. Grim assistera aux funérailles de Jean Amrouche en avril 1962. Il fut enterré à Sargé-sur-Brasse. Il dira, quelque temps avant sa mort, à Grim : “Je suis un orphelin apatride, sans patrie. Ma poésie, c’est la langue de ma mère, Fadhma Ath Mansour ; et puis, tu sais, nous autres Kabyles avons une peau épaisse en Berbérie. N’oublie jamais que, partout où vous serez rassemblés pour parler de moi, je serai au milieu de vous’’.Il a également rencontré à plusieurs reprises Taous Amrouche qui l’a éblouie par son regard et sa prestance. Il nous apprend qu’il a assisté à ses fabuleux concerts où elle a chanté les rythmes ancestraux de Kabylie tressés autour des rites de chez nous : chants de la meule, du pressoir à huile et de la femme à la rivière.

“L’exil est inscrit au front’’C’est par ce vers de Si Mohamed u M’hand que Mohamed Grim a voulu illustrer sa situation d’exilé. La strophe se termine par ‘’Je ne sais plus être heureux’’. Est-ce le cas de notre écrivain ? L’ensemble de ses écrits témoigne d’un effort herculéen de se soustraire à la morosité d’un ‘’cafard’’ qui guette les esprits les plus vigilants et à la fatalité d’une descente aux enfers. Ecrire est une thérapie ; mieux, c’est une catharsis qui épure l’esprit et élève l’âme. Les tresses et épissures que l’écriture noue en tant que vaste champ de communication, réduisent les distances, rapetissent le fardeau de l’exil et assurent l’éternité au moins à l’échelle de la vie. Interdit d’écriture dans son pays au temps du parti unique, se sentant en danger de mort au début de la décennie rouge, Mohamed Grim s’installe à Paris et s’adonne à l’écriture qu’il avait commencée, il y a déjà des années. En 1992, il publie ‘’L’Astre éclaté’’ chez l’Harmattan, un recueil de poèmes de 72 pages pleins de verve, d’émotion et de sensations fortes qui a reçu le pri de ‘’la Rose des Poètes’’ en 1993. Le lyrisme qui s’en dégage et le style somptueux qui le soutient nous réconcilient avec la vraie poésie, celle dont la mission est de nous transporter au plus profond de nous-mêmes, de remuer ce qu’il y a de plus humain en nous et non de servir d’une quelconque tribune idéologique – comme malheureusement nous avons l’habitude d’en rencontrer ces dernières années – qui casserait les ressorts les plus essentiels de l’esthétique. Le verbe magique de Grim contraste d’une façon patente avec toute la production poétique qui nous est servie par la génération de “l’urgence’’, un concept qui justifie plutôt une certaine facilité encouragée par la confusion et la perte de repères qui règnent en Algérie. « La poésie, art des vers, écrit Grim dans son introduction à ‘’L’Astre éclaté’’, doit évoquer, suggérer les émotions les plus rares, exprimer les sentiments les plus sublimes afin de créer avec les mots de tous les jours, employés par chacun, un univers de beauté et d’harmonie (…) La poésie est l’âme de ces couleurs du rêve que le poète saisit et fait vibrer (…) Elle a le pouvoir de ramener le passé au présent, à fleur de conscience, à fleur de peau « . Dans son introduction, Grim- sans doute involontairement-, fait de la poésie ; sa prose en prend toute l’allure et en épouse tous les rythmes. C’est que, comme nous l’ont appris Goethe, Lamartine, Péguy et bien d’autres monstres sacrés du vers, la poésie est le langage des dieux, l’expression la plus sublime qui ait été donnée à l’homme. Le lyrisme qui parcourt ‘’L’Astre éclaté’’ sourd de partout. Qu’il s’agisse d’amour, de méditation, de contemplation ou d’hymnes dédiés à la terre nourricière, la Kabylie, la même force du verbe, la même puissance d’évocation mènent le bal et installent une atmosphère d’émotion et de solennité : »Je te prépare un théRayonnant de nos rosesTout illustre d’amour telUn livre orientalTu verras le bonheurSourire lèvres closesQuand il nous rendra fousDes yeux de cristal. »

Le préfacier du recueil, Jehan Despert, souligne que  » ‘’L’Astre éclaté’’ nous apparaît- et de quelle manière !- essentiellement comme étant le livre de l’amour immense et fraternel envers tout ce qui vit et se transforme dans l’inimitable creuset qu’est le cœur du poète ! « .

 » O Kabylie, nourricière au doux parfum de mielSans me lasser, je crierai ta sève fécondeAfin que dans l’épreuve, je communieA ta source de vie au service suprême.J’ai vue naître avec Igaridène les vraispouvoirs du monde.Ceux dont l’enseignement prépare l’avenirTu m’as transmis la loi des paroles profondesAimer- croire être pur et servir « 

En 2004, Mohamed Grim publie aux éditions ‘’Cahiers bleus’’ un autre recueil de poésie, ‘’Chemin d’exil’’ pour lequel il reçoit le Charles Vildrac de la ‘’Société des Gens de Lettres’’. Dans cette plaquette, dont le titre sent une inspiration amrouchienne (O mère, l’exil est un long calvaire !)-, on retrouve la nostalgie des origines et de la terre que notre pied a foulé pour la première fois ; on y lit aussi la douleur indicible de l’homme pris dans la nasse des horizons étrangers, durs même s’ils ne sont pas nécessairement étranges. « Kabylie ma mère, au grand vent de mon cœurJe conduis mes ancêtres sous ton ciel de clarté,Cueillant une étoile au calme chant du pipeauSur les monts des Genêts éclatant de candeur’’Dans la préface au ‘’Chemin d’exil’’, Sylvestre Lancier écrit : ‘’Quoi de plus beau et de plus émouvant, en effet, que cette poésie de la mémoire vive du pays tant aimé, sa Kabylie natale, qui est à la fois appel nostalgique du passé et aiguillon d’un ressourcement indispensable au poète pour continuer à vivre dans la douleur de l’exil’’. Eternel thème chanté par la tradition orale, des compositeurs comme Slimane Azem, Chérif Kheddam, Akli Yahiatène, Aït Menguellet, des écrivains kabyles de langue française à l’exemple de Jean Amrouche, Mouloud Feraoun,…l’exil marque d’une façon profonde et indélébile le corps social kabyle et alimente abondamment l’imaginaire littéraire et culturel de la communauté. Sur ce plan, Mohamed Grim continue une tradition déjà bien ancrée et l’auréole d’une nouvelle esthétique bien originale.

Revisiter et valoriser l’oralitéQuel est l’écrivain kabyle de langue française qui ne s’est pas fait ‘’ethnologue’’ l’espace d’un livre ou d’un article de presse ? Une question posée dans un cours de philosophie : ‘’Peut-on juger la culture à laquelle on appartient ?’’. Complexe interrogation qui n’a pas empêché des dizaines d’écrivains et de chercheurs issus de la Kabylie de se pencher sur leur culture d’origine et particulièrement la littérature orale. Boulifa, Jean et Taos Amrouche, Malek Ouary, Mammeri, Feraoun, Rabah Belamri, ont, chacun selon ses possibilités, investi un domaine relevant de l’anthropologie culturelle. Exhumer les fondements de la culture kabyle, décrypter et traduire des textes jugés essentiels pour les sauver de l’oubli dont les menacent la fausse modernité envahissante, voilà une noble tâche dont une partie est déjà menée par des chercheurs étrangers dont les Pères Blancs ayant exercé en Kabylie. Mohamed Grim n’a pas dérogé à la tradition. Il publie en allemand ‘’Contes et légendes berbères’’ (Berlin, 1983). Et, en 1999, il les réédite en français chez ‘’Cahiers Bleus’’ sous le titre ‘’Contes et légendes kabyles du Djurdjura’’ avec des illustrations qu’il a réalisées lui-même. En tout huit récits qui expriment la sapience et la moralité kabyles, le sens de la ruse et de la débrouillardise imposées par un milieu austère et, enfin, des valeurs d’humanisme et de grandeurs, qui rejoignent l’universalité.  » Entreprenant de recueillir et traduire- avec l’émotion que l’on devine- ces contes, mythes et légendes du Djurdjura, que les siècles filtrèrent, j’ai le sentiment de me dessaisir d’un trésor de famille ; mais, est-t-il meilleure manière de sauver de l’oubli cette richesse immense qu’en l’habillant de cette belle langue française, arme du miracle, langue qui m’a nourri de son lait et qui me colle à la peau ? (…) Monument sociologique de la Kabylie, la langue berbère a su résister à mille tempêtes et conserver une littérature très dense, toute de sensibilité, qui atteste la floraison des us et coutumes d’un peuple viscéralement attaché à son terroir : ce qui est sans doute une excellente façon d’atteindre à l’universel » écrit dans son introduction Mohamed Grim. Dans la même veine, Grim a déjà publié en 1996, toujours aux ‘’Cahiers Bleus’’, un recueil de sagesses et de dits mémorables de sa terre ancestrale sous le titre ‘’Proverbes et dictons kabyles : l’expression d’un peuple’’. La préface est signée par Dominique Daguet, directeur de la maison d’édition. Là aussi, Grim s’insère dans une tradition de recherche dont les premiers éléments se retrouvent dans ‘’Le Grain magique’’ de Taos Amrouche, une femme de lettres que Grim estime et apprécie beaucoup. D’autres auteurs plus récents ont exploré cette richesse littéraire kabyle inépuisable. Parmi eux, figure Youcef Nacib qui a innové en la matière en transcrivant en latin et en arabe le dicton kabyle avant de le traduire et d’en donner le sens. En tout cas, l’entreprise de Mohamed Grim est d’autant plus méritoire qu’elle est accompagnée d’une longue introduction, véritable petit livret d’ethnologie kabyle, suivie de quelques monographies d’auteurs kabyles allant de Si Mohamed u M’hand à Feraoun en passant par Belaïd Aït Ali et Fadhma Ath Mansour. Il est tout à fait établi que le proverbe, la maxime, la parabole, l’apophtegme et la métaphore constituent l’éloquence et la rhétorique d’une littérature aussi marginalisée soit-elle. La recherche parémiologique continue chaque jour à exhumer d’autres formules en usage dans la littérature kabyle et qui sont aussi percutantes les unes que les autres. Mieux, la poésie moderne d’Aït Menguellet et de Matoub Lounès a renouvelé et enrichi l’ancien répertoire par des apports individuels de ces poètes. Le livre de proverbes de Mohamed Grim a reçu le prix Thyde Monnier de la ‘’Société des Gens de Lettres’’ en 1996.

Djaout, Matoub et les blessures de la KabylieExilé en France depuis onze ans, Mohamed Grim suit tout ce qui se passe chez lui, dans sa Kabylie et en Algérie. Il ne pouvait rester indifférent aux grands bouleversements qui frappent son pays ni, a fortiori, à l’agression lugubre dont ont fait l’objet ses compatriotes intellectuels, hommes de plumes ou poètes. Il a été profondément indigné par l’assassinat de Djaout et Matoub. Dans un article qu’il a écrit pour ‘’Chronique (in) actuelle’’ (juillet-octobre 1998), il n’a pu ravaler sa colère face à la machine de la mort qui a fauché les meilleurs enfants de la patrie. Il intitula son article : ‘’Lounès Matoub, poète de l’espoir’’ :  » Une patrie ne peut s’amputer de ses chantres, dit-on, mais l’assassinat du rebelle Lounès Matoub m’oblige à rappeler la disparition, en mai 1993, de mon confrère et ami Tahar Djaout, poète, romancier et journaliste de talent. Il avait écrit : ‘’Si tu dis, tu meurs ; si tu nie dis pas, tu meurs ; alors dis et meurs.’’ Ce poète savait que l’exigence éclairée par l’honnêteté sont porteuses d’espoir, et suscitent le dépassement de soi (…) On meurt d’écrire, on meurt de vivre, si vivre c’est lutter avec des phrases et s’exposer mains nues aux tirailleurs de la haine. Cinq après le meurtre de Djaout, c’est Lounès Matoub qui tombe au service de l’humanité. Ma douleur est plus forte encore que ma colère. Matoub vient d’être la victime d’un assassinat abject commis avec cynisme par des Séides servant les intérêts aussi bien du Pouvoir en place que d’un intégrisme obscurantiste. Oui, je suis fier d’avoir collaboré avec Tahar Djaout à son hebdomadaire ‘’Ruptures’’, qu’il avait crée avec des amis écrivains et universitaires d’Alger et d’Oran. Je suis fier que Lounès Matoub ait décidé de mettre en musique quelques-uns de mes poèmes d’amour de la liberté. En eux, je voyais des militants authentiques de la culture traditionnelle de la Kabylie profonde. Ils étaient attentifs et disponibles, ne se départissaient jamais de leur humilité, de leur lucidité, comme de leur humour. Quels furent donc les crimes de ces princes de la poésie qui incarnaient, par leur courage et la sagacité de leur vision politique, l’amour de notre peuple frondeur qui a toujours usé de l’arme du verbe afin de s’approcher de la vérité ». Cet article, long et dégageant une sincère colère contre l’oppression identitaire et culturelle, est un condensé de la grande colère de Mohamed Grim contre le système politique castrateur qui a enfanté des intégristes religieux et des panarabistes qui, à leur tour, en monstres du 21e siècle, mettent en danger les valeurs authentiques du pays et ses perspectives de modernisation. Mohamed Grim, écrivain, poète et ancien diplomate algérien a été condamné à mort par les intégristes. En décembre 1993, il reçut une lettre signée d’un sombre émir, Ali Mériem Abdallah :  » Si Grim. Le commandant de notre glorieuse armée islamique t’a condamné à la mort suprême ; tu n’échapperas pas à notre justice qui te surveille. Tu as refusé d’exécuter nos ordres. Le Front islamique sait que tu as écrit des livres et dis que la France c’est ton pays. Tu es écrivain, poète kabyle, ami de la France. On n’aime pas les Kabyles qui défendent la langue française dans les quartiers et les réunions privées. Tu es notre ennemi pour toujours. L’Algérie, ce n’est plus ton pays. Si tu ne quittes pas Alger, tu seras exécuté le jour que nous voulons. Gloire à notre armée islamique « .

Biographie express :– Mohamed Grim est né en 1933 dans la Haute Casbah d’Alger, quartier de Bir Djebah. Sa famille est originaire du village Igaridène, dans la région de Maâtkas. Passionné de littérature, il écrira ses premiers vers sous les ‘’auspices’’ de Jean Amrouche.- Fixé en France à l’âge de 19 ans, il obtient un brevet industriel (lycée technique), il exercera dans différents établissements industriels de la région parisienne, notamment dans la ville d’Argenteuil où il vécut de 1952 à 1966.Après l’indépendance du pays, Grim fera carrière dans la diplomatie algérienne : consulat d’Algérie à Paris, au Kef (Tunisie). Affecté par successivement à l’ambassade d’Algérie à Tripoli et Bonn. Il se retrouvera, en 1989, au consulat d’Algérie à Agadez (Niger), puis à Melun (France). Il a été mis en retraite en 1994. – Condamné à mort par les islamistes armés, il s’exilera en France à partir de 1994 pour continuer sa carrière littéraire entamée déjà, en 1978, avec les ‘’Enfants de l’exil’’, son premier recueil de poèmes. – Membre de la ‘’Société des Gens de Lettres’’ et du PEN Club français, il participe, le 16 octobre 2003, à l’Institut du Monde Arabe de Paris, au colloque ‘’France-Algérie : une culture en partage’’, avec Noredine Saâdi, Denise Brahimi, Mohamed Magani, Amine Zaoui, Mohamed Cherif Ghebalou, et cela dans le cadre de l’Année de l’Algérie en France. Il obtient, en 2005, le prix de poésie Charles Vildrac de la ‘’Société des Gens de Lettres’’ pour son recueil de poèmes ‘’Chemin d’exil’’.

Principales œuvres de Mohamed Grim :-Les Enfants de l’exil- éditions Athanor-Demain, l’espoir- éditions Castellum -Proverbes et dictons kabyles, expression d’un peuple- éditions Cahiers Bleus-Contes et légendes du Djurdjura. – Cahiers Bleus-Poèmes, N° 6 de la revue Mini-Mots-Chemin d’exil. – Cahiers Bleus-L’Astre éclaté. – L’Harmattan -Divers poèmes et articles parus dans des revues-Plusieurs prix littéraires reçus-Á paraître : “Anthologie des écrivains kabyles”

Amar Naït Messaoud

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