«Nous subissons un cauchemar au quotidien»

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Des amas de déchets jonchés à même le sol, des voies d’accès aux immeubles entièrement occupées et l’artère principale en état précaire, telles sont les préoccupations des résidents des promotions immobilières du quartier Edimco, qui viennent de  »rappeler » au premier responsable de la wilaya la nécessité d’intervenir en urgence pour mettre fin à l’anarchie qui y règne jusqu’à rendre le quotidien de ces locataires un cauchemar. Les résidents de l’Edimco, organisés en collectif, ont adressé la semaine dernière, une requête aux autorités locales, le wali en premier lieu, dans laquelle ils expriment leur détresse et leur colère à subir la misère du marché hebdomadaire encombrant et polluant. «Nous venons vous rappeler notre cauchemar quotidien causé par les marchands occasionnels occupant anarchiquement les voies d’accès, les trottoirs, les arcades et même les entrées des immeubles le jour du marché laissant derrière eux des amas de déchets formant une décharge publique à ciel ouvert», notent-ils. Voila en substance l’état des lieux d’une cité nouvellement créée en pleine ville de Béjaïa, dont les locataires se disent outrés par «l’attitude laxiste des autorités locales». Afin de prévenir toute action radicale de ces résidents qui souffrent le calvaire, le collectif exhorte le wali à user de son autorité et d’intervenir en urgence, afin de répondre rapidement à leurs doléances mentionnées dans la requête. Il s’agit notamment de songer à délocaliser le marché en question, sinon à faire impliquer les services d’ordre public pour mettre fin à l’anarchie, ainsi que les autorités locales pour s’occuper du nettoyage et de l’entretien des caniveaux, à s’occuper aussi de l’artère dégradée et d’établir l’éclairage public.

Nadir Touati

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