Les hospitalo-universitaires ont décidé de geler leur mouvement de protestation, prévu en mois de février prochain.
En effet, le Syndicat national des enseignants chercheurs hospitalo-universitaires (SNECHU) a décidé à l’issue d’une réunion tenue au siège du ministère de la Santé et en présence des deux ministres de tutelle et les représentants de cette entité syndicale, de lever leur mouvement de grève.
Le Syndicat national des enseignants chercheurs hospitalo-universitaires a affirmé dans un communiqué rendu public hier, que le gel de cette action de contestation intervient suite aux engagements pris par les deux tutelles à “régler les problèmes socioprofessionnels évoqués”.
“Réuni mardi en session extraordinaire, le bureau national du syndicat a décidé la levée de la grève des secteurs de la santé et de l’enseignement supérieur prévue au mois de février prochain, et ce, après avoir pris acte de la détermination ferme des deux tutelles à régler ses problèmes dans des délais très proches, en l’occurrence 15 jours», a-t-on appris auprès du communiqué des hospitalo-universitaires.
Il convient de rappeler que les hospitalo-universitaires envisageaient de reconduire leur mouvement de grève le 25 janvier, en procédant au blocage des examens des spécialités médicales.
Cependant, le ministère de la Santé de la Population et de la Réforme hospitalière a réagi juste à la veille de ce mouvement, en prenant l’engagement de répondre aux revendications des hospitalo-universitaires.
Sur ce volet, le ministère de la Santé a pris comme engagement de revoir à la hausse la valeur de la prime, l’amélioration de prestations de soins à hauteur de 20% avec effet rétroactif à compter de janvier 2008. En ce qui concerne en outre, les primes transversales, il a été précisé qu’elles étaient à l’étude au niveau du ministère de la Santé.
A noter que l’amélioration des conditions du travail, la réfection des amphithéâtres et l’attribution des moyens pédagogiques au sein des CHU ainsi que la mise en place de nouveaux mécanismes visant à régler définitivement le problème de pénuries cycliques de médicaments et des consommables ont également fait l’objet d’engagement pris par le ministère de tutelle.
L. O. Challal