Toutes les générations qui sont passées par ce collège inauguré au début des années 90 ont souffert du manque de restauration. Si la cantine qui était inscrite au début des années 2000 pour ce collège, situé sur les hauteurs de Draâ El-Mizan, n’était pas lancée par manque d’entreprises en raison de l’insécurité qui régnait dans ce versant, elle a été finalement réalisée dernièrement. Au grand bonheur de ces petits chérubins, l’infrastructure est là bien implantée. Mais apparemment, quelques manques ne sont pas encore comblés si bien qu’elle n’a pas encore ouvert ses portes. On croit savoir qu’en plus de la batterie et du gaz propane, le matériel de cuisine n’est pas encore livré. Les parents d’élèves souhaitent que cette inauguration ne tarde pas. « Les enfants souffrent. Même avec ce froid terrible, ils ne mangent que du pain sec accompagné d’un verre de limonade pour la plupart des élèves, surtout que cette région est l’une des plus pauvres de la commune et même de la wilaya », nous a fait savoir un parent. A entendre une source proche de cet établissement, des démarches sont faites afin qu’elle soit mise en service au plus tard avant la fin de ce deuxième trimestre. Ajoutons dans le même sillage que ce collège n’obtient pas de résultats satisfaisants si on les comparait à ceux des autres collèges de la daïra en raison surtout du manque de moyens, des inégalités sociales et d’un personnel souvent contractuel qui ne commence à se stabiliser que ces dernières années. « C’est une région où il n’y a ni cybercafé ni Internet. Les élèves vivent en vase clos. Ce n’est pas comme en ville où les élèves ont les moyens et ont des opportunités de suivre des cours supplémentaires payants. Si nous arrivons à obtenir ces résultats, c’est déjà un exploit », nous a expliqué un professeur qui a requis l’anonymat.
Amar Ouramdane
