Une décharge publique en plein cœur du chef-lieu de wilaya !

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Les habitants de la cité Sorecal, située au centre-ville du chef-lieu de la wilaya de Bouira, ne cessent de se plaindre de la décharge d’ordures qui se trouve à proximité de leur lotissement. Ainsi et excédés par cette cet état de fait, les résidents du quartier Banouh, situé à quelques encablure du siège de la wilaya, ont interpellé les autorités locales, notamment le P/APC de Bouira, afin de délocaliser cette décharge. En effet, des amas d’ordures s’entassent quotidiennement aux abords de ladite cité avec tout ce que cela suppose comme désagréments liés à ce dépôt d’ordures à ciel ouvert. «Comment peut-on vivre dans de pareils conditions ? On est la proie des rats et des moustiques qui prolifèrent dangereusement à cause de l’insalubrité générée par cette décharge. C’est tout simplement invivable !», tonnera Houssam, résident de ce lotissement. D’ailleurs, les habitants interrogés sur le sujet ont relevé que les pouvoirs publics sont au fait de la situation, mais à ce jour, rien n’a été fait pour y remédier, ont-ils déploré. «Nous avons transmis une correspondance à l’intention du maire dans le but de l’alerter sur la gravité et l’urgence de déplacer cette décharge, laquelle constitue un réel danger sanitaire. Néanmoins, nous doléances sont restées vaines», a regretté ce père de famille. Pour rappel, la semaine dernière, les habitants du quartier Sorecal et des autres cités avoisinantes sont descendus dans la rue pour crier leur colère face à la mal-vie et la misère, qui sont devenues leur lot quotidien, ont-ils estimé. Parmi leurs revendications, le déplacement de ce dépôt d’immondices. «En plus de la précarité on est obligés d’inhaler les odeurs nauséabondes qui se dégagent de cette décharge publique, sans parler des bestioles qui envahissent nos maisons. C’est une honte !», a fulminé Moussa, commerçant de son état. Avant d’enchainer : «Récemment, ma nièce à été victime d’une morsure de rongeurs, lesquelles ont trouvé un vivier dans cet endroit. C’est inadmissible !», a-t-il souligné d’un ton rageur.

B. R.

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