Une assiette de 5 ha dégagée à Oued Aïssi

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Une assiette de terrain de pas moins de 5 hectares a été dégagée à Oued Aïssi pour le recasement des familles habitant des baraques de fortunes au niveau de cette localité. Ceci, dans le cadre du programme de la résorption de l’habitat précaire. C’est ce qui a été annoncé au cours de la session ordinaire de l’Assemblée Populaire de la wilaya de Tizi-ouzou.

C’est dans un cadre de la lutte contre la prolifération de l’habitat précaire et de la mise en place d’un programme spécialement dédié à cela que cette décision a été prise par les autorités locales. Il s’agit de la reprise d’une assiette de terrain agricole non exploitée de 5h pour la réalisation de logements afin de permettre le  » recasement des familles qui habitent depuis plus d’un demi siècle dans des baraques à Oued Aïssi « . L’annonce a été faite au cours de la séance de délibérations qui a eu lieu pendant la session ordinaire de l’Assemblée Populaire de Wilaya. La décision qui a, dans un premier temps, interloqué les élus présents à l’assemblée pour ne pas avoir pris connaissance du dossier ni de la décision, a fini par les faire fléchir devant cette  » nécessité qui n’a pas lieu d’attendre « , comme a tenu à faire remarquer le wali de Tizi-ouzou, M. Abdelkader Bouazgui. Ils ont, ainsi, fini par adhérer et adopter la décision. Les locataires de ces habitations, qui ont procédé récemment à la fermeture de la RN12 au niveau de l’hôpital psychiatrique de Oued Aïssi, ont de ce fait fini par avoir gain de cause. Leur action était destinée à afficher leur lassitude de vivre dans une situation aussi précaire depuis maintenant plusieurs générations. Ils n’ont pas hésité à occuper la route pendant deux jours pour réclamer des logements décents. Un recasement qu’ils ont voulu voir se réaliser sur place, dans la même localité. C’est pour cette raison, expliquera le wali, M. Abdelkader Bouazghi, que le ministre de l’Agriculture a été saisi afin de donner son accord pour la reprise de cette surface de terre agricole  » inexploitée « , précise-t-on, au bénéfice de la réalisation de logements pouvant accueillir ces  » 180 familles « .  » Ces familles sont là pour la plupart, depuis la révolution, et c’est une situation qui ne peut plus attendre et il est vraiment nécessaire de les reloger dans un logement décent dans les plus brefs délais « , soulignera M. Bouazghi qui a aussi tenu à rappeler que  » ces familles n’ont jamais fait l’objet d’un recasement et ce, depuis leur arrivée dans ces baraques de fortunes « .

T. Ch.

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