A Draâ El Mizan, la tendance à la participation confirmée

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Le parti du Front des Forces Socialistes continue sa série de rencontres, invitant même les sympathisants à y assister pour avoir la plus large consultation possible concernant les législatives prochaines, avant la convention nationale qui aura lieu le 11 février à Alger.

Dans ce cadre, une conférence a été tenue, avant-hier, à la salle de cinéma le Maghreb. Les sections de Draâ El Mizan, d’Ait Yahia Moussa et de Frikat ont pris part à cette rencontre où plusieurs points ont été passés en revue par le fédéral de Tizi-Ouzou, M. Bouaziz. Ce dernier a insisté sur le fait que ces rencontres sont programmées pour débattre de la participation ou du boycott du parti aux élections législatives du printemps prochain.

Le représentant du parti de Hocine Ait Ahmed au niveau de la fédération de Tizi-Ouzou n’est pas allé par trente six chemins en invitant l’assistance à donner ouvertement son avis sur cette question.  » Nous sommes un parti démocratique. Et c’est à nous de défendre ce principe de transparence.

C’est la base qui décide et non le sommet. Tout émane de vous. Toutes vos propositions seront rapportées aux instances du parti. Et personne ne se lamentera par la suite « , a martelé l’orateur, ovationné par les militants et les sympathisants du plus vieux parti d’opposition algérien. Un autre orateur a fait le tour en revenant sur les élections auxquelles le FFS avait pris part, depuis l’avènement du multipartisme, et celles qu’il a boycottées, tout en en donnant les raisons. C’est le même son de cloche entendu à Draâ El Mizan et ailleurs. Certains, durant le débat, ont jugé que la participation du parti à ces joutes électorales n’était pas possible pour le moment, sinon  » le FFS cautionnerait le système ainsi que les pseudo réformes dont le pouvoir parle pour tromper l’opinion « . Pour d’autres, le boycott serait une faute, car la non participation aux législatives passées a été un coup dûr d’où le parti peine à se relever.  » Le boycott, serait une erreur, car nos cadres seront, encore fois, marginalisés et évacués des médias lourds, et par ricochet, le parti sera encore oublié pour une autre durée de cinq ans « , s’exprimera un militant sur un ton coléreux. En tout cas, le débat a été très riche. Avant de clore la rencontre, les représentants du FFS de Tizi-Ouzou ont promis de transmettre tout ce que la base a proposé au Conseil national.

Amar Ouramdane

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