C’est non sans quelques appréhensions que les partis politiques et les candidats indépendants ont déposé leurs dossiers de candidature auprès de la DRAG de Bouira, en vue de participer aux prochaines élections partielles du 24 novembre prochain. Des appréhensions suscitées notamment par la non-participation de certains villages lors de la consultation référendaire du 29 septembre dernier. Ce sont justement ces villages qui sont les premiers concernés par le scrutin du 24 novembre. Les communes de M’chedallah, d’Ahnif, de Taourirt, Saharidj, Aghbalou et celle d’El-Esnam sont actuellement convoitées par une dizaine de partis politiques en plus des six listes de candidats indépendants. Cette élection devra permettre aux 51 471 électeurs issus de ces six communes, d’élire une assemblée communale, pour un mini-mandat de 23 mois. A souligner que seule l’APC d’El-Esnam a été dissoute suite aux négociations entre les archs et le chef du gouvernement, tandis que les cinq autres communes sont “orphelines” depuis le 10 octobre 2002. Selon des informations recueillies auprès de la cellule de communication de la wilaya, pas moins de 895 encadreurs ont été mobilisés dans les 110 bureaux de vote répartis entre les 25 centres de vote de ces six municipalités. Par ailleurs, on nous apprend que des candidats indépendants, n’ayant pas réussi à réunir le nombre de signatures nécessaires à leur accession à la magistrature communale, ont tout simplement passé un deal avec des partis politiques, jusque-là très discrets dans la région. C’est ainsi que l’on peut expliquer la présence du RNC, de l’UDL et d’El Islah dans des localités réputées conquises aux autres partis fortement ancrés dans la région.
Hafidh B.