Le cadre de vie se dégrade au centre-ville

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Les habitants de la ville de Boghni, face à l’anarchie qui règne dans ses rues commerçantes et dans les espaces publics, continuent de vivre avec le souvenir des années où il faisait bon de vivre dans un centre urbain propre et bien structuré. Aujourd’hui, en l’absence de règles d’organisation propre à une ville qui accueille des milliers de personnes représentant à la fois les milieux ruraux et urbains du versant sud de la wilaya de Tizi-Ouzou, toute l’étendue allant de la route de Draâ El Mizan en allant vers le CW128, en plus du périmètre constituant les rues mieux agencées de la ville, sont devenues méconnaissables. pour illustrer cette situation tant décriée par des citoyens soucieux des agressions quotidiennes dont fait l’objet ce qui devait être un domaine public, il suffit de passer par les arcades de la cité des 120 logements constituant un prolongement d’une autre cité celle des logements APC- CNEP, pour constater que tout est permis pour porter atteinte à la santé publique et du citoyen, notamment avec la prolifération des boucheries, de restaurants de fortune et des cafés exiguës. Tous ces commerces ne respectent pas les réglés élémentaires d’exploitation contenues dans les autorisations délivrées par les différentes autorités. De plus, les trottoirs pourtant bien conçus sont squattés par les bouchers, les commerçants en alimentation générale, les cafetiers et les restaurateurs. De ce fait, il est difficile de se frayer un chemin ou du moins marcher sans être gêné par les étalagess placés sur les trottoirs . L’autre côté de la rue n’est pas épargné mais cette fois-ci par les taxieurs auxquels un espace inadéquat est réservé en dépit de son étroitesse. En allant vers le quartier des 18 logements, la voie publique est tout le temps sous l’effet des embouteillages, d’autant plus que de ce côté-là les issues sont fermées après la fermeture de la cour de la cité devenue un espace réservé aux locataires. Un autre facteur est venu pour aggraver la situation du chef-lieu de la daïra de Boghni, à savoir l’absence des aménagements, essentiels à l’organisation de la voirie et la vie dans la cité. En outre, il est utile de signaler que même l’absence de l’autorité appelée à faire respecter les lois régissant l’activité commerciale, le transport public et certains services, a contribué à la situation de non droit accentuée par le phénomène de la délinquance en progression en milieu urbain . En somme, les habitants de la ville de Boghni, plus particulièrement ceux enracinés depuis plus de cinq décennies acceptent mal les bouleversements négatifs au point où beaucoup de familles ont choisi tout bonnement de s’installer ailleurs non sans regrets et nostalgie

M. F.

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