Mihoubi donne le coup d’envoi

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Le coup d’envoi officiel de la 17e édition du Festival culturel national du film amazigh a été donné, dans l’après-midi d’avant-hier, par le ministre de la Culture Azeddine Mihoubi.

C’est le théâtre régional Kateb Yacine qui a abrité la cérémonie d’ouverture, en présence des autorités locales, de femmes et d’hommes du métier, d’artistes, à l’instar de Kamel Hammadi et d’Akli Yahiaten, et d’amateurs du cinéma amazigh. L’édition de cette année se veut un hommage à deux personnalités disparues récemment et qui ont marqué la scène culturelle chacune dans son domaine, à savoir feu Djamel Allam et feu Youcef Goucem.

Les familles des deux hommes étaient présentes à la cérémonie d’ouverture. Le commissaire du Festival, Amar Tribèche, prendra en premier la parole, remerciant les présents et rendant hommage aux organisateurs. Il exprimera sa satisfaction de voir l’engouement que suscite le festival parmi les jeunes réalisateurs notamment, soulignant le nombre «satisfaisant» de production qui concourent pour l’Olivier d’or.

Le ministre de la Culture dira ; «Je constate avec joie que chaque année le Festival présente de nouvelles productions, ce qui prouve que notre cinéma évolue». Le ministre tiendra à souligner : «Le maintien du Festival du film amazigh entre dans le cadre des efforts fournis par l’Etat pour la promotion de Tamazight, comme culture, patrimoine et langue et comme outil dans la vie quotidienne».

«On va continuer à aider les structures culturelles de la wilaya de Tizi-Ouzou, à savoir notamment le théâtre en plein air qui recevra les équipements techniques pour que cet espace soit opérationnel d’ici le mois de Ramadhan prochain», ajoutera le ministre qui annonce en outre que «plusieurs structures culturelles sont prises en charge à Tigzirt notamment».

«Tizi-Ouzou est connue par son dynamisme dans le domaine culturel, elle est parmi les wilayas les plus actives à l’échelle nationale pour ne pas dire la plus active». Preuve en est, dira-t-il, «qu’énormément de demandes de subventions d’actions culturelles nous parviennent au ministère». «On va aussi lancer l’orchestre symphonique amazigh qui sera bientôt opérationnel.

Il regroupera tout le patrimoine musical et la crème des artistes amazighs», fera savoir le ministre. La cérémonie d’ouverture du Festival a été marquée par la diffusion d’un court métrage de 25 mn en hommage aux défunts Djamel Allam et Youcef Goucem, intitulé «Banc public», réalisé par Djamel Allam et produit par Gofilm production de Youcef Goucem. Un autre film sur la vie de Djamel Allam a été projeté avant de passer à la projection de la bande annonce des films en compétition pour l’Olivier d’or.

Au total, 23 films sont en compétition à cette 17e édition, qui s’annonce «prometteuse» selon le commissaire du festival et réalisateur, Amar Tribèche, en matière de qualité des productions. Le jury, composé de réalisateurs, producteurs, scénaristes et journalistes, à leur tête le président Said Oulmi et les quatre membres, à savoir Mohamed Oudjedoub, Nasser Yahmi, Cherif Mammeri et Seddik Ghania, aura à départager les films en compétition pour l’Olivier d’or.

Kamela Haddoum.

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