Les travaux de réparation toujours pas lancés

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Aucun des glissements de terrain qui se sont produits au mois de janvier dernier au niveau de plusieurs villages de la région de M’Chedallah n’a été encore concrètement pris en charge. Malgré les instructions fermes du wali de Bouira, Mustapha Limani, lors des visites qu’il a effectuées sur les lieux au lendemain des fortes intempéries survenus dans la région et l’insistance du chef de la daïra de M’Chedallah, aucune des entreprises désignées pour réparer les dégâts, notamment à Ath Illiten, dans la commune de Saharidj, et Selloum, à Aghbalou, n’a démarré les travaux.

Des travaux qui consistent en la réouverture des routes et la consolidation du sol là où se sont produits de terrifiants glissements de terrain et mouvements géologiques, qui constituent une menace directe sur plusieurs quartiers. Deux mois après l’apparition du danger, l’on en est toujours à l’étape de l’étude du sol et des formalités administratives.

Le retour des perturbations climatiques dans la nuit de lundi à mardi derniers ont mis en alerte les villageois de Selloum, dans la commune d’Aghbalou, et d’Illiten, dans celle de Saharidj, qui ne savent plus à quel saint se vouer, d’autant plus qu’avec le retour de l’accalmie et la hausse des températures, les glissements de terrain risquent s’aggraver. «Les entreprises pouvaient se mettre au travail dès le retour du beau temps, ne serait-ce que pour rétablir la circulation», pense la population locale.

Il utile de signaler qu’à Selloum, au moins trois quartiers situés au nord du village sont coupés à la circulation. Tout le trafic automobile sur la RN15, passant par Selloum, a été réorienté soit vers le chemin communal passant Vouaklane, soit vers le CW10, menant à Tazmalt (Béjaïa).

O. S.

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