En dépit du peu de moyens dont dispose l’Etoile de Draâ El Mizan, elle a pu quand même arracher haut la main le titre honorifique du championnat pré honneur. Sa dernière victoire face à l’US Azazga, un autre prétendant à l’accession, sur un but à zéro, est une preuve irréfutable que les capés de l’entraîneur Tazekrit méritaient cette place. Depuis l’entame de cette première manche, les jeunes incorporés au sein du club ont montré de grandes capacités. On citera Hadj Kaci, Si Ahmef Haddi, Hamouda et les autres. « Nous sommes condamnés maintenant à avoir cette ambition. Puisque l’occasion nous est offerte. Et pourquoi pas une accession? », nous a confié M. Rachid Kara, président du CSA. Pourtant, ce président nous parlait toujours de la formation des jeunes. Certes, les dirigeants commencent à y croire, mais ils affirment tout de même que rien n’est encore gagné car de nombreuses équipes sont en course. « Il n’est pas encore temps de penser à cette accession. Il y a d’autres équipes de valeur. Je vous citerai par exemple l’O Tizi-Gheniff, l’IRB Yakouren, l’US Azazga », nous a expliqué à ce sujet un dirigeant du club. Si ces deux interlocuteurs voient que la mission n’est pas aisée, d’autres ne sont pas du même avis. « Le retour nous est favorable. Toutes les grosses cylindrées joueront chez nous. Le parcours honorable de la première manche nous pousse à voir loin », a confirmé un autre intervenant. Au regard des résultats arrachés notamment à l’extérieur, démontrent bel et bien que la formation des jeunes paie toujours. « Ce sont des jeunes qui ont fait au moins trois ans ensemble. C’est ce que j’ai préconisé depuis la relance du club », a justifié le président du CSA. En définitive, il faut dire que les petits clubs réussiraient encore mieux si seulement des moyens étaient mis à leur disposition. Nombreuses sont les équipes qui ont réussi avec rien. Et le sport roi est victime par manque de prise en charge de ces jeunes en herbe.
Amar Ouramdane