La 12ème semaine culturelle et historique sur la guerre de libération a débuté mardi au Palais de la culture Moufdi Zakaria (Alger), avec pour thème «La sauvegarde collective de la mémoire nationale». Organisée par l’association « Machaâl El Chahid », cette semaine, qui s’étalera jusqu’au 18 février, est placée sous le slogan « Ensemble pour protéger la mémoire collective ». Plusieurs conférences, des communications ainsi que des activités sportives et culturelles sont prévues à travers plusieurs régions du pays dans le cadre de la manifestation qui coïncide avec la commémoration de la «Journée nationale du Chahid». Selon le président de l’association, Mohamed Abad, le but de cette initiative « est de faire connaître au public des militants ayant participé activement à la guerre d’indépendance et dont on ne parle que peu ou très rarement ». Parmi ces militants, il citera Fernand Iveton, membre de l’Organisation civile du Front de libération nationale (OCFLN), guillotiné le 11 février 1957 suite à ses activités politiques et à son engagement pour l’indépendance de l’Algérie, pour lequel un hommage sera rendu, à titre posthume, le 11 février prochain en présence de juristes et d’universitaires. M. Abad a également évoqué les noms d’autres militants, comme Imam Lyes dit Si Djamel (Médéa) et Ali Souyai (Khenchela), annonçant, à l’occasion, la tenue de conférences autour du parcours de ces deux martyrs. Dans son intervention, Mme Zohra Drif, Moudjahida et vice présidente du Conseil de la Nation, a insisté sur la nécessité d’enseigner aux générations futures toute l’histoire de l’Algérie. « Un pays qui ne connaît pas son histoire ne peut avoir un avenir », a-t-elle dit en substance, estimant que la présence de jeunes parmi l’assistance était une « preuve que l’Algérie est bien debout ». La cérémonie d’ouverture de la 12e semaine culturelle et historique s’est déroulée en présence de personnalités nationales et de représentants du corps diplomatique accrédité en Alger.
