D’anciens joueurs et dirigeants de la JSK ont convenu de tenir, ce samedi à partir de 10h, une réunion au niveau de la salle des fêtes « Iboudrarène », sise au lieudit Annar Amellal dans la ville de Tizi-Ouzou.
Cette rencontre à laquelle sont conviés tous les anciens joueurs et dirigeants, toutes générations confondues, sera, selon l’un de ses initiateurs, Azeddine Aït Djoudi, une occasion pour débattre de la situation actuelle que vit le club et son avenir, notamment suite à la montée au créneau des supporters qui revendiquent le départ du président Hannachi. Un mouvement de protestation que des anciens joueurs et dirigeants, à l’instar de Iboud, Amara et Ait Djoudi, pour ne citer que ceux-là trouvent légitime et qu’ils ne veulent pas ainsi occulter. C’est la raison qui a poussé d’anciens joueurs à prendre le relais, en faisant appel à la grande famille de la JSK pour débattre de la situation que traverse leur club et faire aboutir, pourquoi pas, la revendication des fans qui sont partie prenante dans la vie du club. Aussi, si l’on se réfère aux déclarations des uns et des autres, le changement à la tête du club est perçu comme étant l’unique solution pour dépasser la crise qui secoue le club. Cela dit, il y a tout lieu de s’attendre à ce que les débats de ce samedi tournent sur ce sujet, avec comme point de convergence le départ du président Hannachi, en place depuis 20 ans.
Ce dernier a, de son coté réaffirmé qu’il comptait annoncer sa décision de retrait d’ici le 20 février prochain. Une promesse qui ne risque pas d’aboutir au vu du calendrier de la feuille de route qu’il s’est tracé. En effet, la tenue de l’assemblée générale, dont la date n’est pas encore fixée, la réunion du conseil d’administration de la SSPA/JSK, l’augmentation du capital du club, qui se fera sur la base du patrimoine du CSA/JSK, l’installation de la commission chargée de la vente des actions et autres démarches, sont autant d’étapes qui nécessiteraient plus de temps.
D’ailleurs, nombreux sont ceux qui n’ont pas pris en considération cette annonce de démission à laquelle ils n’ont pas accordé de crédit, allant jusqu’à la qualifier d’une autre farce du président et de non évenement.
S. Klari