Chorfa : Le dépôt de vente de Naftal pris d’assaut

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Ce dépôt en bordure de la RN26 à l’entrée Ouest de Chorfa a enregistré ce vendredi matin une ruée sans précédent des citoyens venus des quatre coins de la daïra de M’chedallah pour s’approvisionner en gaz butane, une affluence record qui n’a pas été enregistrée même au plus fort de la tempête selon quelques témoignages recueillis sur les lieux.

Bien entendu ces centaines de citoyens sont venus à bord de toutes sortes de véhicules qu’ils garent anarchiquement aux alentours de ce dépôt qui prend les formes d’un véritable… marché à véhicules créant un embouteillage monstre de plus d’un kilomètre sur ce tronçon qui est l’un des plus importants en matière de trafic routier de l’est du pays sachant qu’il dessert le port de Béjaïa. Le désordre était tel que les services de sécurité avaient toutes les peines du monde à rétablir la circulation et faire avancer la chaîne de ceux qui attendent d’être servis au niveau de ce dépôt.

Une situation des plus bizarres qui survient après la tempête de neige, tous nos efforts pour joindre un quelconque responsable de ce dépôt pour avoir de plus amples informations et comprendre le pourquoi de cette nouvelle ruée sur le gaz butane sont restés vains, ils étaient carrément débordés et ont dû selon quelques citoyens présents sur les lieux procédé à un rationnement en limitant le nombre de bouteilles par personne, ce qui a fait réagir le président d’une association du village Thaourirth (Ath Mansour) qui nous contacta par téléphone pour nous faire part du refus des dépositaires à satisfaire sa commande malgré selon lui une recommandation signée par le président de l’APC d’Ath Mansour, le président de l’association qui s’est présenté sous le nom de M. Akkouch nous apprendra que le quota de bonbonnes de gaz butane qu’il réclame est destiné aux veuves et autres handicapés de son village et qu’il intervient en bénévole pour aider ces personnes qui sont des cas sociaux qui ne peuvent pas se débrouiller toutes seules.

Notons pour conclure que la pression sur les matières de première nécessité persistera tant que l’alerte sur les intempéries ne sera pas levée.

Oulaid Soualah

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