Les locataires des 20 logements LSL, implantés en bordure de la RN25, ont regretté de s’être précipités le mois dernier pour occuper les F2 non encore prêts pour les recevoir. Les intempéries n’ont pas donné le temps à ces derniers d’apporter les travaux nécessaires aux niveaux des installations AEP et d’électricité présentant ainsi quelques défauts dans les accessoires. La majorité des résidents sont des salariés employés dans les secteurs privés et publics, et attendent les fins de mois pour prendre en charge les honoraires d’un électricien, d’un plombier ou d’un maçon. En ce qui concerne l’électricité des âmes charitables de la cité Bouiri Kaci ont eu la générosité de passer un fil à presque l’ensemble des familles des 20 logements LSL. Le bloc des 20 logements n’est toujours pas raccordé au réseau électrique de Aomar Barrière. Des représentants du quartier ont fait le déplacement à la Sonelgaz de Kadiria, mais, affirme un concerné « les agents sont venus constater, puis sont repartis et à ce jour rien ! ». A présent, ces attributaires sont sérieusement inquiets avec le froid qui persiste et la bonbonne de gaz qui se fait rare. La cause est que les distributeurs ne font plus leurs tournées aux quartiers Sadi Moussa, Bouiri Kaci et à la cité CNEP. « Les compteurs électriques de nos voisins sont très sollicités et nous craignons qu’ils disjonctent », dira notre interlocuteur. Par ailleurs, l’installation AEP présente des fuites en différents endroits, des robinets coulent à toute heure et des accessoires manquent aux installations. Avant d’aller se coucher, les locataires n’oublient pas de fermer le robinet d’arrêt. Pour appuyer ses propos, le résident affirme qu’il a du débourser prés de 700 dinars en articles de plomberie pour mettre fin au gâchis d’eau. Selon lui, 10 logements sur les 20 que compte le bloc souffrent du travail bâclé effectué sur le branchement AEP.
A. Chérif