Les eaux usées du village Azrou ainsi que les rejets de tout le village Zina, dans la commune d’Ighil Ali, sont à ciel ouvert, cela à cause de l’absence de réseaux d’assainissement. « C’est une bombe à retardement, nous sommes à la merci d’éventuelles épidémies qui peuvent se déclarer à tout bout de champs », alerte un citoyen du village Azrou qui avoue recourir lui-même à la fosse sceptique. De l’aveu même du maire d’Ighil Ali, il y a des quartiers non assainis à travers tout le territoire de la circonscription. « Même au niveau du chef-lieu communal, il y a des quartiers qui rejettent leurs eaux usées dans des fosses. Nous avons essayé de prendre en charge, sur les PCD 2011, une tranche des travaux d’assainissement des villages Belayal et Takorabt, mais cela reste insignifiant eu égard à l’inadéquation entre le montant de la subvention octroyée et l’immensité des besoins à satisfaire », nous confie-t-il
N. M.

