Des édifices publics attendent leur réfection

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Plusieurs édifices publics,abandonnés en état de dégradation très avancée ainsi que ceux ayant été saccagés lors des événements du printemps noir 2001, se trouvent à ce jour en attente d’une réfection.

D’abord, la défunte salle de cinéma, même si elle n’a jamais connu d’activité pour laquelle elle fut construite, étant gérée par un particulier dans le cadre d’un contrat de location et se retrouvant transformée en locaux mis en location par ce même locataire (sous-location). La salle de cinéma qui a subi des dégâts importants et, suite au rapport d’expertise établi par le CTC dans lequel il été signifié qu’« il serait très onéreux de réhabiliter cet ouvrage et qu’il serait donc mieux de le reconstruire complètement ». Sur ce, une demande a été formulée dans ce sens par l’exécutif communal de l’époque, en date du 16/02/2005, pour l’inscription d’une salle des fêtes communale. À ce jour, cet espace de 1000M2 est squatté et transformé en marché dans une totale anarchie. Le même sort a été réservé au siège des impôts qui, après avoir été saccagé et incendié lors des événements, des travaux de réfection lui ont été apportés et il rouvert avant de connaître le même sort l’année dernière. La commune d’Ath Mlikèche n’a pas été épargnée par cette dégradation des édifices publics qui n’est pas, quant à elle, le fruit du printemps noir mais d’un laisser aller, pur et simple, des différents services concernés. Au niveau de cette commune, justement, un cas qui mérite d’être signalé il s’agit des 10 locaux commerciaux destinés aux jeunes et réalisés durant les années 1990 au niveau du village Ath Oumar. Ainsi, après une longue attente, le rêve d’avoir son local s’est vite transformé en cauchemar et ce, depuis que la commune, jadis gérée par une DEC, a procédé à une session au profit de la gendarmerie de ces locaux, en vue de la création d’une brigade à Ath Mlikèche. De plus, il s’est avéré que lesdits locaux ne correspondent nullement aux normes en raison de l’absence de commodités élémentaires. Des démarches ont été entreprises pour la restitution de ces locaux, durant l’année 1999 et 2001, par voie de délibération, mais en vain.

Achiou Lahlou

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