Les villages reprennent vie !

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Après près de deux semaines de blocage et de calvaire suite à la tempête de neige la situation commence à se rétablir ces trois derniers jours.

Et ce malgré le verglas qui a contraint les citoyens à rester chez eux, la quasi-totalité des principaux axes routiers sont rouverts à la circulation. Hier, depuis la matinée, le transport est assuré vers toutes les destinations et même vers les différents hameaux et villages de la contrée. «Certes, le verglas nous a un peu handicapés la matinée d’avant-hier, du fait que plusieurs personnes n’ont pas pu rejoindre leurs postes de travail à temps, mais bref, les choses se sont améliorées à partir de 10 heures», dira un habitant d’Ighil Imoula dans la commune de Tizi N’Tleta. Un autre du côté d’Aït Bouaddou déplore : «Vraiment, le verglas nous a perturbés davantage, on croyait qu’après la tempête, ce serait enfin le beau temps, mais voila, notre calvaire continue». Ce dernier nous révèle que la route reliant la commune d’Aït Bouaddou à celle d’Agouni Gueghrane demeure toujours fermée à ce jour. «C’est un axe qui n’a pas été déblayé depuis le début de la tempête de neige, il y a plus de quinze jours». Au village d’Aït Argane, à l’extrémité de la commune d’Agouni Gueghrane, même si la route était déneigée, mais la circulation reste toujours difficile. Un habitant que nous avons contacté nous informe que «le réseau routier vers le village était ouvert il y a de cela quelques jours. Hormis, celui vers les hameaux a savoir Aït Ouelhadj et Taghzout». Selon notre source, hier, les habitants ont lancé une journée de volontariat pour déblayer la neige ». Au chef-lieu de Ouadhias et de Tizi N’Tleta, le problème d’eau potable n’est toujours pas réglé l’approvisionnement en eau potable a partir de Takhoukht s’avère dérisoire par rapport à la demande exprimée. «Nous vivons un calvaire depuis la rupture de canalisation au environs de la daïra de Boghni. Ce précieux liquide arrive à nos foyers une fois tous les quatre jours. Nous espérons le règlement de cet épineux problème dans les jours a venir», s’insurge un habitant du chef- lieu de Ouadhias. Un autre tracas soulevé est celui de l’électricité dans certains quartiers du village d’Aït Abdelmoumène. «Les efforts de la Sonelgaz n’ont pas abouti à l’objectif. Le problème perdure et chaque soir, les quartiers sombrent à partir de 20 heures. L’ex-président du comité de Tassoukit nous affirme qu’un projet en vu de renforcer cette énergie électrique était dévié nous avons tout fait pour arracher un transformateur puissant pour une partie du village. Apres une réunion du comité de village de Tassoukit avec le l’ex-directeur de la Sonelgaz de Tizi-Ouzou, ce dernier à demandé en 2007 la construction d’une niche, mais cela n’a pas vu d’écho favorable». En tous les cas, les habitants de haute Kabylie ont pris les choses en main depuis le jeudi passé malgré les dégâts occasionnés par la tempête. Pour eux, les leçons sont indélébiles, leurs discussions se sont basées sur les conséquences et les carences accusées pendant cette période de crise, dont le gaz butane, l’électricité et la fermeture des routes.

B. K.

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