Vers la reprise de la protestation

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Lassés d’attendre la prise en charge de leurs préoccupations, les inspecteurs de l’enseignement primaire menacent d’ores et déjà de renouer avec la protesta. La Commission nationale préparatoire des inspecteurs de l’enseignement primaire, affiliée à l’Union nationale des professeurs de l’éducation et de la formation (Unpef), a, en effet, brandi la menace “de réinvestir le terrain de la protesta, au cas où la tutelle se confine dans son silence de mort», lit-on dans le communiqué de l’Unpef. Les inspecteurs de l’enseignement primaire déplorent toujours “l’injustice commise à leur égard, concernant leur classification incohérente à la 13 dans la nouvelle mouture du statut particulier, par rapport aux inspecteurs de l’enseignement moyen et secondaire”. Les inspecteurs en question demandent l’application du décret exécutif 08/315, et l’empêchement de l’opération d’inspection des inspecteurs du primaire en raison de la non-conformité avec les lois en vigueur. Cet organisme syndical réclame également l’application de la loi fondamentale n° 49/90, qui place les inspecteurs de l’enseignement primaire et ceux de l’enseignement moyen dans le même échelon de classification, c’est-à-dire 5/16. Ainsi donc, cette commission demande dans son communiqué la classification des inspecteurs de l’enseignement primaire et ceux de l’enseignement moyen et secondaire au même échelon, et en adéquation avec leurs qualifications. La commission nationale des inspecteurs de l’enseignement primaire dénonce vigoureusement “le silence de mort du ministère de l’Education nationale, et ce, en dépit de leur grande mobilisation autour de leur dernier mouvement de protestation”. Cette organisation syndicale appelle le ministère de l’Education à ouvrir les portes du dialogue. “Mais dans le cas contraire, les inspecteurs comptent réinvestir le terrain de la protesta, tout en radicalisant leur mouvement de contestation», a indiqué le communiqué de l’Unpef. Pis encore, les inspecteurs ont menacé “de saisir la justice afin que la tutelle leur indemnise le retard accusé dans l’application du décret exécutif 03/178”. Ces derniers n’ont pas cessé à travers leur mouvement de protestation de demander à la tutelle la prise en charge des dossiers exprimés, restés en suspens, notamment “l’amendement du statut particulier des travailleurs de l’éducation, tout en prenant en considération les propositions de l’Unpef”.

L.O.CH

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