Les services de l’urbanisme et de la voirie de la commune de Aïn Zaouïa sont à pied d’œuvre pour recenser les dégâts occasionnés par les intempéries.
Au demeurant, et jusqu’à la journée d’hier, des administrés de la commune dont les habitations menacent ruine, du fait de l’infiltration des eaux pluviales, continuent de solliciter l’aide des autorités. Ainsi, selon un état des lieux présenté par les services communaux, plus d’une vingtaine de familles, réparties notamment au chef-lieu et dans les villages de la localité de Boumahni, où ont été constatés des murs effondrés et fissurés, des toitures détériorés, en plus de l’infiltration de grandes quantités d’eau, causant ainsi non seulement des désagréments mais rendant aussi la vie insoutenable aux familles. Des photographies prises par les enquêteurs de l’APC, en état d’alerte, illustrent une situation désastreuses pour des familles continuant de vivre dans des maisons construites en terre, auxquelles ont peut ajouter ceux contraintes de résider dans des habitations de fortune, des gourbis, ne pouvant subir pour longtemps ces trombes d’eaux pluviales. En ce sens, il faut savoir que des occupants d’une habitation construite en matériaux hétéroclites, qui s’est davantage dégradée à cause de la neige et de la pluie, ont été évacués par les agents de la protection civile lesquels dans le PV qu’ils ont établi recommandent de les recaser dans un lieu plus sûr. Deux autres cas nécessitent la même procédure, selon nos informations. Par contre, d’autres nécessitent diverses réparations, au même titre que les voies publiques où sont survenus des affaissements et des éboulements nécessitants des consolidations et des opérations de gabionnage.
Mais le plus dangereux concerne des affaissements survenus prés des habitations, comme c’est le cas aux villages Aït Saïd Mohamed et Azib Cheikh, où des risques d’un sinistre et de l’effondrement des habitations est fort probable. En tous les cas, les services municipaux ont suggéré des actions à mener et à engager pour parer au plus pressant, notamment pour les familles dont les demeures menacent de tomber sur leurs têtes.
M. Haddadi