Le projet traîne à Aït Mendès

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Le comité de village, à travers ses représentants, n’a pas cessé de rappeler aux autorités locales leur responsabilité du moins concernant le non respect des délais de réalisation d’un réseau qui devait alimenter, notamment, la zone située en amont du centre du village.

Une grande partie des habitants de la localité d’Aït Mendès, dans la commune de Boghni, attend toujours la concrétisation du projet de raccordement au gaz naturel, après, faut-il le rappeler, plus de 2 années passées dans l’exécution de travaux qui peinent à avancer au rythme voulu par les villageois.

Le comité de village, à travers ses représentants, n’a pas cessé de rappeler aux autorités locales leur responsabilité du moins concernant le non respect des délais de réalisation d’un réseau qui devait alimenter, notamment, la zone située en amont du centre du village. Des villageois, eux, pensent que ce retard accusé par ce projet tant attendu est dû au mauvais choix de l’entreprise de réalisation, laquelle, pensent-ils, manque de moyens humains et matériels à même d’envisager une réception du projet dans des délais respectables. Le constat étant fait par tous les services en charge du suivi de la mise en œuvre du tronçon long de plus de plus de 5 km, il a fallu donc résilier le contrat liant le maître de l’ouvrage à l’entrepreneur défaillant.

Cette procédure a été suivie de l’attribution du marché à une autre entreprise, mais sans mettre, encore une fois, les moyens, poussant ainsi les autorités locales à demander l’annulation du marché. Depuis, l’on parle d’une autre entreprise engagée pour mettre fin à l’attente de ces centaines de villageois, désespérés de voir enfin l’arrivée du gaz dans leurs demeures, en dépit de l’urgence de sa concrétisation sur le terrain, et jusqu’à ce jour le chantier n’est pas encore installé.

Les dernières intempéries ont révélé encore une fois, la nécessité de réactiver le projet au vu de la pression constatée sur le gaz butane dans une zone de surcroît moins difficile d’accès par rapport à d’autres, et d’en finir une fois pour toutes avec ces travaux qui ont tendance à s’éterniser et à susciter les mécontentements des villageois.

B. S.

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