Les barrages et les retenues d’eau remplis

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Il n’y a plus de crainte pour l’agriculture dans toute la vallée de Draâ El-Mizan allant d’Aïn Zaouia jusqu’à Tizi-Gheniff. Toutes les terres regorgent d’eau. Les agriculteurs sont très satisfaits de l’apport pluviométrique et de la fonte de la neige. “C’est une saison qui s’annonce d’ores et déjà réussie. Après des pluies automnales un peu faibles et après une appréhension qui a duré quelques mois, ces pluies sont arrivées au bon moment. Maintenant que le beau temps est de retour, les cultures, notamment les céréales vont se développer», nous a dit un agent communal de vulgarisation agricole. La crainte de la sécheresse est finalement dissipée. Ce qu’il y a lieu de souligner est que toutes les retenues colinéaires au nombre de cinq et les trois barrages (Draâ El-Mizan, Tizi-Gheniff et Aïn Zaouia) sont remplis. “C’est pour la première fois depuis des années que cette retenue est aussi pleine», nous a dit un agriculteur de Boufhaima. Quant aux barrages, ils pourraient tenir des années pour l’irrigation des terres. Un investisseur dans les cultures maraîchères de la wilaya de Boumerdès est venu pour superviser la situation et prétendre à louer d’autres terres. “Ce sont des terres très fertiles. Je souhaiterais trouver d’autres terres pour relancer surtout la culture de la pastèque et même du poivron», nous a-t-il dit. Pour le moment, aucun matériel agricole ne peut s’aventurer dans ce terrain. “La culture de la pomme de terre est un peu en retard. Mais, s’il continue à faire beau durant une semaine, ce sera l’idéal pour commencer les plantations restantes car les premières ont déjà eu lieu juste après la récolte hivernale», nous a expliqué un connaisseur en la matière. En définitive, avec ces réserves hydriques très importantes, la saison agricole s’annonce sous de bons auspices. “Le problème du manque d’eau ne se pose plus, mais il faudrait des mesures d’accompagnement telles la remise en l’état du système d’irrigation qui devrait toucher tout le périmètre irrigable d’une part, d’autre part, trouver un moyen de gestion de ces eaux comme la création de coopérative», a estimé un ancien membre de la coopérative de la gestion du barrage de Draâ El-Mizan.

A. O.

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