Les parents d’élèves de la nouvelle école de Draâ Ben Khedda menacent de fermer l’école le 4 mars prochain dans le cas où leurs revendications ne sont pas prises en charge avant la date annoncée.
Ces derniers, dans une déclaration parvenue à notre rédaction où ils montrent leur intention d’aller au bout de leurs revendications, affichent leur ferme intention d’empêcher leurs enfants de rentrer en classe dimanche prochain et pour une durée indéterminée.
Leurs requêtes portent essentiellement sur les conditions dans lesquelles leurs progénitures étudient au niveau du cet établissement. Et pour cause, l’école en question souffre de déficiences, jugées trop importantes par ces parents d’élèves.
Parmi les points soulevés, il y a le manque de matériel pédagogique. Selon le communiqué de l’association des parents d’élèves, l’école accuse beaucoup de lacunes de ce côté-là. Une chose qui rend difficile la scolarité des enfants.
Ainsi, et après leur assemblée générale tenue pour rappel vendredi dernier, les parents d’élèves ont soulevé plusieurs points et anomalies, parmi lesquels, l’extension de l’école.
Un projet qui “tarde à être concrétisé”. Ceci, en plus de la mise à la disposition des élèves d’une cantine qui réponde aux normes établies. Par ailleurs, d’autres problèmes décelés ont fait réagir l’association des parents d’élèves. Il s’agit, selon la même source, du bloc sanitaire de l’école qui est dans un état déplorable. Une situation qui expose les enfants au danger permanent d’infections et autres maladies. Autre point porté sur la plate-forme de revendications des parents d’élèves, celui de “la prise en charge immédiate des élèves ayant un retard scolaire”. Le président de l’association F. Yahmi, signale dans ledit document que les revendications ont toutes été portées dans une correspondance adressée aux autorités de la wilaya en date du 9 février de l’année en cours.
Les parents d’élèves ont voté à la fin de l’assemblée et à l’unanimité pour que l’école demeure fermée à partir de dimanche prochain. Une décision qui sera appliquée si les revendications demeurent, jusque-là non prises en charge, nous assure-t-on.
T. Ch.