A l’instar de plusieurs locaux commerciaux réalisés aux quatre coins de la wilaya, ceux construits récemment à Akbou ne sont toujours pas exploités. Réalisés à coups de millions et destinés aux jeunes pour exercer dans un cadre légal, notamment des activités commerciales, ces locaux, estiment d’éventuels attributaires, «ont été implantés dans des endroits isolés et ne peuvent être exploités pour exercer ce genre d’activité». D’ailleurs, les deux blocs se trouvant dans la localité sont implantés loin du centre urbain, dont le premier est situé juste à l’entrée du marché des fruits et légumes. «Je ne sais pas comment peut-on exploiter un commerce dans un troisième étage, notamment dans un endroit pareil ?», s’interroge un jeune commerçant. C’est ainsi qu’ils sont, à la longue, devenus des fiefs propices pour les délinquants, suscitant des inquiétudes parmi les citoyens quant au sort de ces bâtisses. Le deuxième est sis au lieu dit « casernât ». Ces locaux subissent aussi usure et dégradation au fil des mois. Dans la localité de Boudjellil, des locaux destinés aux jeunes sont construits à l’entrée d’un hameau, un lieu déserté.
M. Chalal