L’équipe nationale jouera, cet après-midi à partir de 17h30 (heure algérienne) à Banjul, contre la sélection de la Gambie pour le compte du match aller du second tour des éliminatoires de la CAN 2013.
Une rencontre que les hommes de Vahid Hallilhodzic doivent négocier comme il se doit, s’ils veulent rester dans la course à la qualification au prochain rendez-vous continental, même si les Verts auront un match retour à livrer au début du mois de juin prochain à Alger. Mais avant cela, les camardes de Boudebouz doivent impérativement éviter de perdre avec un score lourd, à défaut d’un résultat positif, car dans ce genre de rendez-vous à élimination directe, le résultat du match aller compte beaucoup. Une mission difficile pour notre sélection nationale, qui ne s’impose que rarement en dehors de ses bases, pour preuve son dernier succès à l’extérieur remonte à deux ans et demi. C’était du temps de Rabah Saâdane, contre la Zambie à Lusaka (2 -0), pour le compte des éliminatoires du Mondial 2010. Une situation que ne semble pas ignorer l’actuel patron des Verts, qui ne cesse de répéter, depuis sa prise en main de l’équipe, que le mal actuel de notre sélection réside dans sa fragilité en dehors de ses bases. Vahid Hallilhodzic est allé plus loin en déclarant ouvertement que cette double confrontation contre la Gambie constitue, pour lui, une question de vie ou de mort. On comprend donc la motivation qui anime le bosnien, à l’occasion du match d’aujourd’hui qui constitue d’ailleurs son premier rendez-vous officiel à la tête des Verts, afin de revenir avec un bon résultat. Le coach des Verts a voulu mettre la pression sur ses joueurs en insistant, lors de son dernier point de presse, qu’aucune excuse ne sera brandie dans le cas d’un éventuel échec, y compris la question du climat et de l’état du terrain. Cela veut dire qu’en cas d’échec, ce sera à lui et à ses joueurs d’en assumer les conséquences et, surtout, d’encaisser les critiques des supporters lesquels ne semblent plus faire confiance à certains joueurs de cette sélection. C’est le cas, surtout, de ceux évoluant dans les pays du Golfe, devenus indésirables chez les fans qui veulent du sang neuf dans cette équipe qui collectionne les échecs depuis le Mondial 2010. C’est pour dire que le match de cet après-midi face à la Gambie sera également celui de la dernière chance pour certains «anciens» joueurs, s’ils veulent encore garder leur place dans l’effectif, surtout que les Verts auront également à aborder, dans les prochains mois, les éliminatoires du Mondial 2014.
A. C.