La cité EPLF dépourvue de toute commodité

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La cité EPLF ou la nouvelle ville, comme aimaient l’appeler quelques uns, située sur les hauteurs du centre urbain de Kherrata compte environs 800 logements tous types confondus. Elle est aujourd’hui enlisée dans d’inextricables difficultés. En effet, cette cité dont l’existence remonte au début des années 2000, quasiment sans espaces verts, est une cité dortoir sans âme. Le terrain combiné réalisé au milieu des immeubles, outre sa dégradation avancée, s’est avéré une source de désagréments pour les riverains qui se sentent indisposés par les parties de football qui se déroulent juste au dessous de leurs fenêtres. De même, l’hygiène laisse à désirer dans ces lieux où tout est mélangé. Crevasses, nids de poules et stagnation des eaux sont à l’origine de la prolifération de moustiques et autres insectes dangereux. Les résidents venus d’horizons divers sont également préoccupés par l’insécurité et sollicitent l’intervention des services concernés pour remédier à cette situation. Pour ce qui est des travaux d’aménagement urbain entamés dernièrement, la cadence nous dit-on, est appréciable mais les quelques anomalies et contraintes rencontrées sur site ont ralenti considérablement l’avancement des travaux. Rencontré le président de l’association du quartier de ladite cité Mr Saïdani Mohamed nous a déclaré que «le projet d’aménagement urbain inscrit au profit de cette cité est très important, mais l’enveloppe qui lui a été allouée est insuffisante pour son achèvement et c’est pour cette raison-là qu’on sollicite l’intervention des services de la direction de l’urbanisme et de la construction de la wilaya de Béjaïa pour réévaluer le projet en question à l’effet d’améliorer les conditions de vie des citoyens de cette cité». D’un autre côté les quelques citoyens de ce quartier qui nous ont sollicités sont mecontents de leurs conditions misérables du fait que leurs logements sont en danger en raison des infiltrations d’eaux ainsi que de la détérioration des canalisations de descentes d’eaux. Ces derniers lancent un cri de détresse et sollicitent, eux aussi, l’intervention des services de l’OPGI pour mettre fin à leurs souffrances.

S. Chenouf

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