Les 26 logements LSP au chef-lieu de la commune de Tizi N’Tléta demeurent sans électricité depuis plus de trois ans. Les résidents avaient multiplié les sollicitations auprès des responsables municipaux et de daïra, et même ceux de la wilaya, quant à cette situation qui perdure depuis la remise des clés en 2009. «Dans un premier temps, l’entrepreneur nous a promis de prendre en charge toutes les insuffisances, à savoir l’assainissement, les VRD, le réseau d’AEP et l’électricité qui ne fut guère le cas. Après moult interventions et réclamations, le problème d’eau et l’assainissement avaient été pris en charge au grand soulagement de ces familles», racontera Rabah. Cependant, les habitants déplorent toujours l’absence d’un réseau d’électricité dans leurs demeures et ne cachent pas leur désarroi devant cet épineux problème. «Nous sommes dépourvus d’électricité dans nos foyers. Toutes les instances concernées ont été interpellées, en vain», déplorent-ils. Les habitants nous ont fait savoir qu’ils recourent aux branchements illicites, avec tous les risques que cela comporte. Pour rappel, à Ighil Imoula, plus de 150 foyers ne sont pas encore alimentés. A Aït Abdelmoumène, plus précisément au quartier Nadhour, «il y a près de 200 familles qui souffrent le calvaire de l’absence de cette commodité tant importante pour les citoyens, surtout en ce temps de froid glacial dont son utilisation s’accentue en l’absence du gaz de ville», s’insurge Salem, un habitant du quartier.
Ce dernier nous informe que les responsables de la daïra de Ouadhias «nous ont promis de régler notre problème avant la fin du premier trimestre de cette année en cours».
Quant au village historique d’Ighil Imoula, son alimentation est prévue dans le quinquennal 2010-2014.
B. K