Lors d’un point de presse animé par Mourad Rahmouni à la fin du match face au MOC, au siège du club, ce dernier s’est montré satisfait du résultat.
«C’est une victoire étriquée certes, mais elle vaut trois points et c’est le plus important pour nous. En ratant autant d’occasions, on s’est mis en difficulté face à un adversaire qui est venu se racheter après son semi échec face à Kouba à domicile, le week-end dernier. C’était aussi pour notre adversaire le match de sa dernière chance pour espérer encore prétendre à jouer l’accession», a expliqué le technicien des Vert et Noir qui reste néanmoins déçu par le rendement de certains joueurs. «Il y a des éléments qui n’ont pas joué à leur meilleur niveau et d’autres qui ont fait preuve d’égoïsme dans ce match», dira-t-il. Ce précieux succès a permis aux Crabes de prendre une marge assez sécurisante pour la suite du championnat en matière de maintien, ce qui est leur premier objectif. Mais il semble aussi leur ouvrir les portes d’autres horizons. «L’accession, oui il faut rester optimiste. Si on réussit à bien négocier nos deux prochains déplacement à Bechar et à Bel Abbés, lesquels sont des rivaux directs à l’accession, on pourrait alors parler d’accession», c’est ce qu’a répondu, en substance, Rahmouni à une question relative à la possibilité de voir le MOB revoir ses objectifs à la hausse. C’est en effet le rêve des milliers de Crabes. Cela dit, on n’en est pas encore là. La mission des camarades de Akrour est plus que difficile et le chemin est encore très long. Il faudrait également faire le plein à domicile à commencer par le match de ce samedi face à Mostaganem. Enfin, l’entraineur bedjaoui a tenu à condamner«l’attitude et le comportement du joueur Bensalem». En effet, le défenseur des Crabes n’ayant pas accepté d’être remplacé quelques minutes seulement après son entrée en deuxième période, a exprimé son mécontentement en ôtant son maillot à sa sortie du terrain, sans le jeter par terre, et en murmurant quelques mots. «Il doit savoir qu’il est un employé du MOB. Il n’a qu’a faire ce qu’on lui demande de faire», a précisé notre interlocuteur.
A. Kaci