“Rétention des notes et boycott des conseils de classes», c’est la forme de protestation actuellement choisie par le bureau CNAPEST de Boumerdès “en signe de solidarité à 27 enseignants contractuels victimes de licenciement abusif”.
“Pas de remplissage des bulletins et les notes ne seront remises qu’aux élèves», explique un responsable locale de cette instance syndicale autonome, précisant que les compositions du second trimestre ont pratiquement pris fin dans les 34 lycées du département. Et si la direction locale de l’éducation ne réìntegre pas les 27 enseignants qu’elle a injustement congédiés nous maintiendrons notre décision de boycotter les conseils de classe, a-t-on ajouté.
La masse des professeurs contestataires, qui se demande pourquoi l’académie s’est empressée de limoger leurs 27 collègues par un simple coup de fil dont elle ignorait la provenance s’en remet aux articles de lois régissant la législation du travail depuis plus de deux décennies.
L’on rappelle que ces 27 enseignants mis au rancart maintenant pour non-correspondance de la matière enseignée avec leur spécialité avaient été pourtant recrutés en date du 28 mars 2011. L’aval fut conjointement donné alors, par la Fonction publique et le contrôle financier.
Ces enseignants ont été affacté dans les lycées, puis bénéficié d’une formation pédagogique, mais “au retour des vacances d’hiver, une décision arbitraire a mis fin à leur contrat», s’indigne le Cnapest.
Salim Haddou
