C’est le même appel de détresse qu’on entend dans tous les villages. « Nous appelons toutes les autorités à faire vite pour lancer les projets accordés pour nos villages », tel est le même son de cloche entendu dans les cinquante villages de cette municipalité où aucun foyer n’est encore alimenté en gaz naturel. Nous avons appris que l’avis d’appel d’offres pour réaliser les études a déjà été publié. « Il faudrait que les autorités fassent des efforts pour que ces études soient lancées en urgence », nous a confié une personne au fait de ce programme. A Aït Yahia Moussa, selon le maire, deux cents kilomètres leur ont été accordés. « Au plus tard, quelques opérations seront lancées d’ici le mois de juillet », nous a appris la même source. En tout cas, cela n’est pour le moment qu’au stade d’études. « A tous les villages, des promesses ont été données qu’ils seront les premiers à en bénéficier. Où vont alors commencer les premiers travaux? », s’interroge tout le monde. Pour le moment, selon les quelques informations que nous avons pu avoir, trois études ont été faites pour les villages. Les autres vont concerner trois autres postes de l’existence de cette commodité au niveau des villages a démontré que de tels projets urgent au vu de ce qu’ont enduré les habitants durant la période des grands froids quand des comités de villages avaient passé des nuits entières à attendre leur tour pour quelques bonbonnes de gaz.
« C’est le moyen le plus indispensable », nous a dit un membre du comité d’Iâllalen. Et d’enchaîner: « il faut prendre cette épreuve comme étant une leçon pour l’avenir. C’est pour cela que nous interpellons les autorités à respecter leurs engagements car ce problème ne date pas d’aujourd’hui dans notre village ».
En définitive, le plan quinquennal tire à sa fin, et aucune opération dans ce sens n’est lancée dans toute la commune d’Aït Yahia Moussa.
Amar Ouramdane