Béjaïa : L’association Tarik Essalama récompense les meilleurs conducteurs de bus

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Les trois meilleurs chauffeurs de bus de la wilaya de Béjaïa sont, selon l’association Tarik Essalama pour la prévention et la sécurité routière, Mahamedi Samir, ligne n° 29, Centre-Ville-Aéroport, 1er prix un réfrigérateur, un téléviseur et un diplôme de meilleur conducteur de la wilaya, Azzoug Nassir ligne n° 2, Université-Porte Sarrazine, 2e prix machine à laver plus un diplôme de 2e place et Abbas Djamal, ligne Béjaïa-Amizour, 3e prix un téléviseur plus un diplôme de 3e place.

Ce sont là les résultats du concours du meilleur conducteur de bus de la wilaya de Béjaïa, lancé en 2011 par l’association Tarik Esslama pour la prévention et la sécurité routière et dont la cérémonie de remise des prix s’est déroulée mardi après-midi à la Maison de la culture d’Aamriou.

Ce concours qui a enregistré 52 participants avait pour but d’inciter, par des récompenses, les conducteurs de bus de la wilaya au respect du code de la route, pendant au moins une année et d’ancrer ainsi en eux, souligne Youcef Chaouche, président de l’association Tarik Essalama, cette bonne habitude de conduire pour la vie.

Les critères d’évaluation des candidats, explique l’initiateur de la compétition, en marge de la cérémonie de distribution des prix, sont au nombre de quatre. D’abord les candidats ne doivent avoir fait l’objet d’aucune verbalisation de la part de la police ou de la gendarmerie, car toute infraction au code de la route élimine d’office le candidat, ensuite chaque participant doit avoir un identifiant collé à l’avant et à l’arrière du bus pour permettre aux membres de l’association d’effectuer des visites inopinées pendant la conduite. Le troisième critère en est que le candidat responsable d’un accident est éliminé d’office. Enfin, les candidats ayant satisfait aux trois premières épreuves subissent un test de maîtrise du code de la route devant des moniteurs d’auto-écoles, qui sont des spécialistes en la matière. Reste à espérer que dans notre pays qui est 4e mondial en matière d’accidents de circulation, loin devant les pays européens, les Etats-Unis et le Japon où pourtant le nombre de véhicules est beaucoup plus important, ce genre d’actions soit encouragée, développée, pérennisée et entre dans nos traditions.

B. Mouhoub

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