Un nouveau recteur pour l’université

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L’université Akli Mohand Oulhadj de Bouira a désormais un nouveau recteur.

Le professeur Nourredine Benali-Cherif, son ancien recteur, vient d’être muté à l’Université des sciences et de la technologie Houari-Boumediène (USTHB) de Bab Ezzouar, à Alger, où il sera installé au cours de cette semaine, comme nouveau recteur. Il sera remplacé par le professeur Mouni Loutfi, doyen de la faculté des sciences de la nature et de la vie (SNV) de l’université de Bouira.

L’information nous a été confirmée, hier, par le Pr Nourredine Benali-Cherif lui-même, qui a dévoilé le nom de son successeur. La cérémonie de passation de consignes et d’installation du nouveau recteur aura lieu au cours de cette semaine à Bouira, en présence des autorités locales et des cadres du ministère de l’Enseignement supérieur. Il est utile de noter que c’est la deuxième fois, en l’espace d’une année et demie, que l’université de Bouira change de recteur.

Le Pr Mouni Loutfi sera le quatrième recteur depuis la création officielle de l’université de Bouira, en 2005. C’est la première fois qu’un cadre de cette université est promu à sa tête. Il sera chargé, en premier lieu, de suivre l’opération d’inscription des nouveaux bacheliers et de former sa nouvelle équipe administrative. A noter que le nouveau recteur aura beaucoup de dossiers importants à régler. Des problèmes récurrents souvent décriés par les enseignants et les étudiants, qui attendent toujours une solution concrète.

A l’image du manque de moyens pédagogiques et humains, l’insécurité au sein des campus et les actions anarchiques de fermeture et de blocage de nombreuses facultés. Il aura également la tâche de rattraper l’important retard pédagogique enregistré cette année dans la majorité des facultés de l’université de Bouira, où l’année universitaire a été officiellement prolongée jusqu’au 31 juillet.

En effet, de nombreuses facultés ont reporté les examens des premier et deuxième semestres, au mois de septembre prochain, à l’instar des facultés des lettres et langues étrangères et des sciences et technologies. Une situation qui risque d’engendrer un autre retard pédagogique, surtout que pas moins de 3 700 nouveaux bacheliers sont attendus cette année. Un déficit de plus de 1 200 places pédagogiques et de 600 enseignants est d’ailleurs prévu pour cette université, qui compte plus de 24 000 étudiants.

Oussama Khitouche

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