L’éclairage public, un autre problème

Partager

L’absence d’éclairage public pénalise plusieurs hameaux de la localité de Tizi N’Tléta. En effet, au village d’Aït Abdelmoumène, sis à quelques six kilomètres du chef-lieu, des parties et recoins sont dépourvues de lampadaires, privant les habitants de la lumière. Une situation qui ne cesse de provoquer le sentiment d’abandon et de colère de bon nombre de villageois. «Nous avons demandé aux responsables concernés de doter nos quartiers de l’éclairage public, mais cela ne sera pas pour demain puisque, aucune réponse favorable n’est venue à ce jour, et nos foyers sombrent dans le noir, à chaque tombée de la nuit», s’insurge Hadj Aïssa, du quartier d’Aït Ali Ouahmed. Cette atmosphère d’insécurité constitue une aubaine pour les voyous qui sévissent et opèrent en toute quiétude. Les habitants craignent également les chiens errants qui envahissent la quasi-totalité et recoins des villages. Un danger permanant que ne cessent de signaler les habitants, sans que ces bêtes soient abattues. Il existe pourtant un service technique de la commune qui prend en charge tout ce qui est en rapport avec l’amélioration du cadre de vie du citoyen. Par ailleurs, les habitants de Bouchatat dans la commune de Tizi N’Tleta se plaignent des eaux usées qui se déversent dans la nature depuis longtemps. En effet, une situation aggravée par les travaux de réalisation d’un regard d’assainissement prés des habitations, effectués pendant la tempête de neige. «Cela fait plus de dix jours que ces eaux usées se déversent à ciel ouvert. Les responsables concernés ont été interpelés, en vain», déplore un habitant du quartier. Ce dernier nous fait savoir que les travaux seront effectués puisque le matériel nécessaire pour la réfection et l’aménagement du réseau d’assainissement sont sur le lieu et les travaux devraient être entamés incessamment». A Tizgui, un réseau a été effectué depuis quelques temps, des égouts se déversent dans la chaussée non loin d’un établissement scolaire, créant un véritable danger pour la santé des collégiens qui y passent le plus long de la journée, sans omettre les odeurs que dégagent ces égouts, surtout durant les périodes de chaleur. Par ailleurs, dans le même secteur, il faut noter que des quartiers sans dépourvus d’un réseau d’assainissement, comme c’est le cas du quartier El Djemaa, exposant les habitants a de réelles menaces de maladies.

B. K.

Partager