Les transporteurs de marchandises font la loi !

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Le nombre de transporteurs légaux et clandestins s’est considérablement multiplié à Lakhdaria alors que le lieu d’accueil reste inchangé. Les transporteurs légaux ont bénéficié d’une place de 1er choix pour recevoir la clientèle, à savoir la bordure de route allant de la direction de la recette communale jusqu’au centre de la rue Nakin Si Abdellah. Saïd, propriétaire d’un véhicule bâché n’affiche pas un visage joyeux en abordant son activité de transporteur de marchandises, «car, râle-t-il, au retour d’un petit déplacement, d’autres concurrents prennent nos places de stationnement». Il les considère comme concurrents du fait qu’ils occupent un endroit strictement réservé au commerce légal et aussi pour les prix bas qu’ils appliquent. Ces concurrents en question, on ne les retrouve pas uniquement à cette adresse, ils opèrent dans plusieurs coins affluents à l’exemple de Menzel, à proximité du siège de la daïra, et devant les organisations étatiques de Chaâbet Soug. Le pan de route séparant le jardin public du siège de la daïra est sollicité chaque jour par des transporteurs poids lourds, pour la plupart des sexagénaires. L’un d’entre eux qui a requis l’anonymat tient à préciser que ces prestataires sont très respectueux de la réglementation et ils ne contestent jamais lorsque les agents de la force de l’ordre leur font signe de céder la place aux véhicules des délégations venant à la daïra. A Chaâbet Soug, lieu d’implantation de plusieurs institutions étatiques notamment la Such, le Croissant Rouge Algérien, la Casnos, et autres, comme l’inspection de l’enseignement, 10 à 15 véhicules de type utilitaire (bâchées) se garent quotidiennement dans l’espoir de décrocher une course. Selon un automobiliste, les prestataires stationnent au même titre que les autres riverains ou visiteurs venus effectuer des papiers dans les institutions citées. A Menzel également est présente cette activité des camions poids lourds prennent place dans la ruelle comprenant le plus vieil HLM de Bouira, et les propriétaires campent à l’extérieur des magasins de matériaux de construction pour aborder les clients.

A. Cherif

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