Dans un récent article nous nous sommes félicités au même titre d’ailleurs que toute la population locale du fait qu’un site ait enfin été retenu par la commission de wilaya du choix de terrain présidée par le secrétaire général de la wilaya en personne.
Hélas, la joie de tout le monde a été de courte durée sachant que l’ancien centre de santé déclaré par une commission technique comme réformé à cause d’une forte dégradation il y a une année, mais dont la bâtisse est toujours debout, dont l’assiette est retenue pour recevoir la polyclinique, a été squattée durant la semaine écoulée. La nature a horreur du vide disait l’adage, cette bâtisse a été depuis le passage de la commission technique ayant prononcé sa réforme, abandonnée…aux quatre vents, sans surveillance ni gardiennage. Une aubaine que n’ont pas laissé échapper des sans abris et autres familles mal logées ou pas logées du tout au nombre de 09 indus occupants qui se sont rendus maîtres des lieux en procédant à de rapides aménagements depuis une semaine pour…y emménager avec meubles et enfants. Abordé à ce sujet dans le couloir de son siège mardi passé le chef de daïra nous informera que les indus occupants ont été convoqués par ses soins et qu’après une entrevue avec eux, ils ont accepté de libérer les lieux. Or ces squatteurs qui nous ont abordés ce jeudi tiennent un autre langage disant qu’ils n’ont pas où aller et affichent leur détermination à rester sur les lieux jusqu’à ce qu’ils soient relogés. Nous apprenons sur un autre volet que Sonelagz est intervenue pour couper le courant, ce qui n’est pas sans inquiéter la population qui voit ainsi se profiler à l’horizon le risque de voir remisé au calendes grecques ce projet de polyclinique tant attendu et même…activement réclamé en procédant à la fermeture de la salle des soins provisoire aménagée dans une partie de la bibliothèque communale depuis la fermeture du centre de santé vétuste. Voila où conduit le laisser-aller et la défaillance de gestion, nous n’en serions jamais arrivés à cette épineuse situation, si on avait pris la précaution de confier le gardiennage de cet édifice à un agent, d’autant plus que ce phénomène d’occupations illicites des biens publics n’est pas nouveau à Saharidj.
Oulaid Soualah