Nouveaux actes de vandalisme

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Décidément, ceux qui s’en prennent aux ouvrages de protection de la ferme pilote d’Oughazi depuis sa cession à un investisseur privé depuis l’année passée ne semblent pas vouloir baisser les bras. En effet, ils continuent de commettre des actes de sabotage sur la clôture, que l’investisseur s’acharne à réaménager, et ce, de manière systématique. À chaque fois que l’équipe d’ouvriers mobilisée pour la réalisation de cette clôture reprend le travail, les « saboteurs » reviennent à la charge pour la saccager de nuit, en mettant à profit les ténèbres. En effet, pour la troisième fois consécutive, des actes de vandalisme ont été commis sur cet ouvrage. Durant l’été passé pas moins de 500 mètres d’une murette de clôture réalisée en dur ont été carrément rasés en une seule nuit, du côté de Raffour. La seconde fois, c’est au cours de la dernière semaine du mois de janvier écoulé que 200 m de grillage et 50 piquets en fer ont été arrachés et emportés, toujours de nuit. Cette clôture est érigée au milieu de la plaine d’Oughazi pour séparer la ferme pilote d’une EAC exploitée par un autre investisseur privé. Le dernier acte de sabotage en date perpétré sur la même clôture de séparation en grillage est celui commis durant deux nuits successives, soit dans la nuit du vendredi à samedi écoulée, où 100 m de grillage ont été arrachés et emportés. La nuit suivante, soit celle du dimanche à lundi, c’est au tour des piquets en fer avec des socles en béton armé de subir le même sort. 50 piquets ont été emportés et 50 autres déformés, tordus et laissées sur place. Tout porte à croire, si l’on juge l’insignifiante valeur financière des matériaux emportés, que ces actes de vandalisme visent beaucoup plus l’empêchement de la réalisation de cette clôture. Aussi, pour la 3ème fois consécutive, le chef de projet de cette ferme est allé déposer plainte au niveau de la brigade de la gendarmerie de M’Chedallah, territorialement compétente. Le même chef de projet et l’ancien gérant qui ont tenté d’amorcer des négociations avec les sages riverains de cette ferme, bordée à l’Est par la localité Raffour, à l’Ouest par celle de Vou-Akhlane et enfin par la nouvelle ville au Nord, n’ont pas réussi à arriver à un résultat positif, du fait que ceux qui commettent ces sabotages ne sont pas identifiés et leur objectif n’est pas connu.

Oulaid Soualah 

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