Les éleveurs de bétail soulagés

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Les dernières pluies tombées dans la région ont redonné beaucoup d’espoir aux agriculteurs activant dans les différentes filières agricoles. Il s’agit, entre autres, des éleveurs du bétail qui à présent respirent après une disette qui aura duré des mois à cause de la sécheresse. Le foin a alors atteint des sommes rébarbatives pour bon nombre d’éleveurs avec des tarifs dépassant les 1000 dinars la botte. Maintenant que le sol est gorgé d’eau de pluies et que l’herbe fraîche a poussé dans les différents champs et prairies que compte notamment la vallée du Sahel, les éleveurs des bovins, ovins et autres caprins respirent à nouveau en disposant à profusion d’un aliment naturel et surtout « gratuit » constitué de pâturages. Ainsi, il est constaté dans les différentes localités de cette région charnière de l’est de Bouira, des centaines de troupeaux paissant tranquillement dans les champs. «Du moment que l’herbe a commencé à pousser, je me sens soulagé et mon troupeau d’ovins, j’ai une trentaine de têtes, broutent l’herbe disponible dans mon champs. Alors qu’en été et en automne derniers j’avais du mal à les nourrir, car mes glèbes manquaient cruellement en herbes sèches, lesquelles ont été carrément consommées par mon troupeau en un laps de temps court. Les bottes de foin m’ont coûté les yeux de la tête. En conséquent, j’étais obligé de me séparer d’une dizaine de têtes en les vendant au marché, car cela me causait beaucoup de dépenses. J’espère que la pluie continuera de tomber pendant de longs mois, ce qui va mettre tous les éleveurs à l’abri d’une carence en herbes fraîches et en pâturages», dira un éleveur d’ovins d’Ath Mansour. La disponibilité des pâturages dans cette région agropastorale par excellence a donc mis du baume au cœur des éleveurs lesquels appréhendaient beaucoup le prolongement inquiétant de la sécheresse qui menaçait la survie même des cheptels.

Y. Samir

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