La connexion au réseau Internet Adsl laisse à désirer à Akbou. En effet, depuis plusieurs semaines, des ruptures récurrentes sont enregistrées. Internautes et gérants de cafés Internet se retrouvent souvent sur la même longueur d’onde pour se plaindre des mêmes désagréments. « C’est devenu problématique d’entreprendre un travail sérieux sur le web ou de faire une quelconque recherche documentaire sur la toile, sachant qu’une panne peut vous surprendre à tout bout de champs, pour vous contraindre à tout refaire en vous ramenant à la case départ», relève un jeune internaute, étudiant de son état. «Le hic, c’est qu’on ne sait même plus où se plaindre. Les responsables de l’Actel d’Akbou, tout aimables et disponibles qu’ils sont, nous rétorquent que nos doléances sont bel et bien prises en considération, tout en nous expliquant que ce problème les dépasse», se désole le gérant d’un cybercafé d’Akbou, qui parle de manques à gagner conséquents pour son affaire, pour cause de ces déconnexions à répétition. «Il y a même des responsables de cybercafés, éreintés par ces tracas qui n’en finissent plus, qui ont fini par mettre la clef sous le paillasson», enchaine notre interlocuteur. D’aucuns, nous signale-t-on, ont tout bonnement troqué leur raison sociale contre une autre, censée rapporter gros, et ce, en versant dans le commerce de la fringue ou de la boustifaille. « L’internet, c’est le créneau de la planque et des tourments. Les gros sous, il faut les chercher ailleurs», postule un ex-gérant de cybercafé en quête d’un investissement plus porteur. «Les opportunités d’affaires, il y en a assurément. Seulement, il faut faire preuve de clairvoyance et de tact pour en dégoter une», dispose-t-il.
N. Maouche