l Les programmes sont entamés. La rentrée tient déjà du passé, mais avec elle, le lot de tracas qu’elle entraîne à chaque fois. Pour certains parents, ceux de la frange défavorisée financièrement, que de sacrifices pour envoyer sa progéniture à l’école ! Les cahiers et accessoires ont coûté bien cher mais la vraie saignée, c’est le prix d’achat des livres. Au primaire, le total par niveau va bien loin que les 1 000 DA. Au collège, pour la 3ème année par exemple, il est déboursé dans les environs de 2 300 DA pour le lot complet. “La meilleure, nous disent des parents d’élèves rencontrés aux alentours d’une école primaire, accompagnant leurs bambins, c’est que suite à une nomenclature de vente reçue de la tutelle, les livres sont concédés plus chers que les prix affichés sur leurs couvertures”. Cela pour les livres neufs. Ceux ayant fait l’objet de location l’année passée sont vendus à un prix plus bas (mais pas pour autant clément) mais “il faut attendre que les chefs d’établissement soient en possession des prix officiels”. Il ne reste plus aux parents nécessiteux que de lever les bras au ciel en signe d’impuissance. Que faire lorsque les scolarisés du même foyer sont une vraie nichée ? “Il faut dire que c’est désormais un luxe que d’envoyer ses enfants à l’école”, rouspètent-on. Quant à acheter des guides pour consolider et renforcer les cours, il ne faut surtout pas y penser lorsqu’on sait que ceux-ci font pour certains 250 DA, 350 DA, 400 DA. Dur, dur d’envoyer ses enfants à l’école ! Hélas.
Taos Yettou