La crise interne qui secoue l’APC de Oued Ghir, depuis plus d’une année maintenant, ne connait pas encore son épilogue. Au contraire, l’écart ne cesse de se creuser entre les deux parties protagonistes. Pour preuve, l’opposition majoritaire au sein de cette assemblée populaire communale, renfermant en tout neuf élus, a voté dernièrement, contre l’adoption du budget primitif 2012 et de tous les autres points inscrits à l’ordre du jour de la première AGO de l’année en cours. Le maire de Oued Ghir, Nacer Mohdeb, soutenu mordicus par deux élus d’obédience FLN, ne cesse d’accuser ladite majorité issue, selon lui, » d’une alliance contre nature « , de prendre en otage le développement de la commune en usant de » stratégie politicienne » consistant à refuser de délibérer lors des différentes réunions de travail. Pour sa part, ladite majorité composée de cinq élus, reproche à ledit maire de fatre cavalier seul dans la gestion des affaires de l’APC en » faisant fi de la collégialité « . Il est à noter, enfin, que la date butoir pour l’adoption d’un BP, qui constitue le premier acte obligatoire du cycle budgétaire annuel, est fixée au 31 mars de l’année en cours. En attendant le dénouement de cette crise qui n’a que trop durer, le développement local reste à l’agonie, tant la stabilité absente pour le moment, est l’un des critères garantissant tout essor socio-économique.
Boualem Slimani
