Les transporteurs de la ligne reliant Boudjima àTizi-Ouzou souffrent à cause du manque d’aires de stationnement depuis plusieurs années.
Dans cette localité on continue à assister au chaos qui caractérise le chef-lieu communal, surtout le jeudi, jour de marché hebdomadaire. Ceci est engendré essentiellement par la concentration de diverses structures dont la pompe à essence, les travaux hydrauliques, en plus des nombreux usagers qui l’empruntent au quotidien et qui sont exposés à d’innombrables risques. Ajouté à cela, l’arrêt des nombreux fourgons desservant Tizi-Ouzou, Tigzirt et Tarihante, qui ne sont pas dotés d’abribus. Les voyageurs sont contraints de subir les aléas du climat, sachant que l’attente, dans ces arrêts improvisés, pour certaines personnes âgées ou malades est un calvaire. La raison de cette situation à Boudjima est due au manque d’espace pour les transporteurs afin de garer et charger, et cela à cause, notamment, de la construction d’un nombre important d’immeuble au chef-lieu communal. Par ailleurs, l’absence d’arrêt des fourgons pour ladite ligne a entraîné des conséquences dangereuses notamment pour les transporteurs mais aussi pour la population, les automobilistes et même les propriétaires des locaux commerciaux. En effet, face à une telle situation, les transporteurs sont obligés de stationner en pleine route, ce qui bloque la circulation et met les automobilistes et les piétons en fureur. «L’anarchie a atteint son comble. Les autorités doivent vite agir en aménageant un arrêt le plus tôt possible», dira un transporteur. Il est à noter que les transporteurs souffrent également des réclamations presque quotidiennes des propriétaires des locaux commerciaux qui leur interdisent de stationner devant leurs locaux. «Je n’accepterai plus qu’un transporteur gare son fourgon devant mon local, car cela complique l’accès à mes clients, et c’est mon gagne-pain qui est en jeu», réclame un des propriétaires. Les marchands ambulants, quant à eux, disputent la chaussée aux automobilistes. Les étalages occupent le beau milieu de la route. Il faut dire que les trottoirs son squattés par les commerçants depuis toujours. Cela, sans parler des stationnements anarchiques à cause de l’absence des agents de la circulation. Un autre ajoutera : «Le jeudi, on travaille vraiment dans des conditions assez difficiles et personnellement, je préfère ne pas travailler la matinée, jusqu’à la fermeture du marché».
Rachida Arkam