Les services de l’inspection du commerce dans un … entresol

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C’est pour la seconde fois que cet organisme se retrouve recasé dans cet entresol, après l’avoir quitté dans les années 2000 pour occuper des bureaux dans une aile du rez-de-chaussée de la daïra.

Le sous sol libéré a été immédiatement occupé par la SUC et la SLEP qui ont été aussi délogées de la daïra en même temps que la STP, leurs bureaux étant réaménagés pour servir de résidence au chef de daïra. Pour dégager des bureaux au niveau du siège de la daïra et accueillir le service biométrique, les services du commerce ont été évacués des bureaux qu’ils occupaient pour être recasés dans leur ancien siège, cela après que 2 appartements ont été mis à la disposition de la SUC et la SLEP à la nouvelle ville sommées de libérer l’entresol au profit de l’inspection du commerce (une valse de déménagements qui donne le tournis). Plus chanceuse, la STP a bénéficié d’un siège flambant neuf à la sortie nord du chef-lieu de daïra et retrouve une forme de stabilité quant aux 3 autres organismes (SUC, SLEP et commerce), tôt ou tard ils seront de nouveau appelé à déménager. Pour revenir aux services de l’inspection du commerce en l’occurrence, une brève visite sur les lieux permet de constater du premier coup d’œil que les conditions dans lesquelles travaille le personnel sont tout simplement lamentables. Des conditions qui se sont aggravées par rapport au moment où il était occupé par la SUC et la SLEP. En effet, ni chauffage, ni équipements adéquats qui se résument à un micro-ordinateur, des bureaux usés, quelques clapiers métalliques et le local qui n’a qu’une seule façade qui ressemble à une cellule, avec des murs sales délavés. Une boiserie (portes et fenêtres) qui semble être la depuis des siècles. Il y règne à l’intérieur des bureaux exigus une humidité à la limite du supportable, ajoutée à une odeur de moisis au point où les agents qui n’ont pas de travail profitent d’un petit coin exposé au soleil devant ce siège. C’est un local qui peut servir à tout sauf à abriter un service public. Rappelons que le personnel de la SUC et de la SLEP ont eu recours à plusieurs reprises à la grève pour quitter ce sous-sol et être relogés dans des appartements situés aux étages supérieurs d’un bloc résidentiel. Des services sollicités en permanences par toutes les couches de la société civile au même titre que de nombreux autres organismes étatiques, qui travaillent en étroite collaboration avec ces deux services. A quand des sièges honorables pour ces services publics?

Oulaid Soualah

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