La journée internationale de la femme a été marquée par des célébrations au niveau de la salle des sports de l’association féminine Assirem et au siège de l’APC de Boudjellil durant toute la journée du 8 mars dernier.
Comme à leur accoutumée, les membres de l’Association socioculturelle de Boudjellil œuvrant pour la promotion de la femme rurale se sont encore une fois mobilisés pour honorer la gent féminine par une multitude d’activités exclusivement programmées pour cette occasion. Devant une assistance quasi-féminine très nombreuse, la présidente de ladite association, Mme Aoudjit prend la parole pour féliciter l’ensemble des femmes présentes et les remercier pour leur contribution à la réussite de cette célébration mondialement reconnue. Comme elle les invite à prendre part à une conférence où a été sollicitée le Dr Benhammouche, psychologue de profession. Pour rappeler l’importance et l’indispensabilité de la femme dans son foyer comme au sein de la société la conférencière insiste sur l’urgence de la faire participer dans la vie sociale revendiquant ainsi une parfaite égalité entre l’homme et la femme. Cela est, selon la même oratrice, le signe d’une société saine et équilibrée. Dans un autre coin de la salle, une délégation se composant essentiellement de cuisiniers évalue à l’aide d’un barème les plats présentés. Cela est dans le but de déterminer le meilleur plat traditionnel selon son goût, sa présentation et son originalité. Une fois fait, toutes les femmes ayant participé à ce concours sont récompensées par des prix symboliques. Pour donner un cachet officiel à cette célébration, l’Association Assirem avait fait appel à des personnalités de la région dont la présence avait marqué cette journée. Il s’agit de M. Mira Smail, député à l’assemblée nationale, de M. Aârab Hakim, inspecteur des associations de la wilaya de Béjaïa et de M. Saâdi Salah, P/APC de Boudjellil. Les invités ont, chacun de sa part, rendu un vibrant hommage à la femme rurale, à la femme qui travaille et à celle qui avait milité aux côtés de l’homme pendant la guerre d’Algérie et lors de la décennie intégriste. Comme ils avaient affiché leur totale disponibilité à aider toutes les associations qui activent pour la promotion de la femme et pour le développement de la commune. Quant à l’APC de Boudjellil, on a noté une réception au profit des employées et des maquisardes de la commune. Elles ont été récompensées par des présents symboliques en guise de reconnaissance pour leur courage et leur dévouement dans la lourde tâche de développer leur localité. La cérémonie est rapidement clôturée à la municipalité pour permettre aux employées de rejoindre la salle de l’association Assirem. Les invités et les conférenciers cèdent la place à la fête qui s’y installe et aux tours de danses folkloriques.
M. S.

