Le réseau routier longeant le chef-lieu communal de Tizi N’Tleta relevant de la daïra de Ouadhias est dans un état des plus délabrés. Ce tronçon qui n’est que de cinq cent mètres seulement accuse plusieurs dégradations, non entretenu depuis des années, parsemé de nids de poule, de cratères ainsi que de trous béants jonchant la chaussée en plusieurs endroits : «Nous avons sollicité les services concernés de lancer les travaux de revêtement de ce trafic routier depuis belle lurette, mais voila, le projet est toujours bloqué», souligna M. Moukhtari, l’adjoint du maire. «Il est emprunté par des milliers d’usagers puisqu’il constitue l’unique chemin longeant la RN30 qui relie le chef-lieu de wilaya et la wilaya de Bouira, via les daïras de Boghni et Draa El Mizan», précise-t-il. Il faut noter également que celui-ci est synonyme de toutes les tracasseries pour les locataires et les habitants de cette localité en été ces derniers souffrent le martyre de la poussière. En hiver, dès les premières pluies, les désagréments sont énormes et nombreux. La chaussée devient difficilement carrossable, la boue et plusieurs objets hétéroclites drainés par les eaux pluviales stagnent au milieu de la chaussée, rendant la circulation très difficile. Les quelques avaloirs existants ne peuvent pas contenir la quantité d’eaux boueuses qui se déversent. Du côté du village Cheurfa, plus précisément a côté de la poste, on constate l’absence totale de caniveaux d’évacuation des eaux. «Nous vivons l’invivable, dès les premières pluies, les différents objets charriés par ces averses jonchent la chaussée et pénètrent dans nos boutiques», dira un commerçant. Rappelons que le siège de l’APC avait été fermé pendant des jours par les habitants du chef-lieu qui ont demandé l’amélioration de leur cadre de vie aux autorités concernées. En effet, le réseau routier menant vers les villages n’est guère meilleur. C’est le cas de l’axe menant vers Aït L’ hadj Ali, qui accuse des dégradations nécessitant une prise en charge. Le tronçon intercommunal qui relie Beni Douala à Souk El Ténine, via le village d’Aït Abdelmoumene nécessite des aménagements. Crevasses, affaissement et rétrécissement, tel est le spectacle qu’offre le chemin vers Cheurfa. Au village d’Aït Abdelmoumene, les habitants que nous avons questionnés à ce propos, ont fait part qu’il y a des pistes ouvertes depuis les années 90, à ce jour elles ne sont par revêtues, pour ne citer que celles-ci, la piste menant vers Ighil Imoula et Aït L’hadj Ali et la piste qui mène vers la commune de Mechtras, demeurent à ce jour impraticable. C’est dire que le trafic routier de la municipalité est lamentable.
B. K