Apres avoir gelé ses activités pour trois jours, la semaine dernière, la Commission nationale de surveillance des élections législatives (CNSEL) a repris son travail en procédant, hier, à l’installation de ses sous-commissions de wilayas, en prévision du scrutin du 10 mai prochain. La commission qui a vu l’arrivée d’une dizaine de représentants de nouveaux partis, depuis jeudi dernier, compte actuellement 33 partis politiques, selon son président M. Mohamed Seddiki. D’autres partis politiques devront rejoindre cette commission dés qu’ils recevront leur agrément du ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales. Pour rappel, la Commission avait décidé de geler ses activités, la semaine dernière, suite à des divergences avec le ministère de l’Intérieur concernant, ce qu’appellent les membres de la CNSEL, le manque en moyens logistiques. Il aura suffit d’une réunion, entre les représentants de la CNSEL et des responsables du ministère de l’Intérieur, pour que tout soit remis en ordre. En effet, dans une intervention, avant-hier sur les ondes de la Radio chaîne 3, le directeur des libertés publiques et des affaires juridiques au ministère de l’Intérieur, Mohamed Talbi, a déclaré que « tout est rentré dans l’ordre et que les pouvoirs public ont mis tous les moyens logistiques à la disposition de la CNSEL, afin que cette dernière puisse faire son travail dans les meilleures conditions ». Il est utile de souligner que la loi organique sur les élections comporte 17 articles définissant le fonctionnement de la commission de surveillance des élections. Ces articles confèrent à la commission de larges attributions en matière de surveillance de l’ensemble des opérations du processus électoral.L’article 187 de la loi relative au régime électoral stipule que « la Commission nationale de surveillance des élections bénéficie de l’appui logistique des autorités publiques pour l’accomplissement de ses missions. Les représentants des partis et des candidats ne perçoivent pas d’indemnités ».
A. C.